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Gémayel : l'Etat doit engager un dialogue immédiat avec les habitants de la bande frontalière
le 06 mai 2000 à 00h00
Le bombardement israélien de l’infrastructure civile au Liban est «un acte lâche, qui n’honore ni Israël ni son armée», a déclaré hier, à partir de Paris, l’ancien président de la République Amine Gémayel, qui a invité l’État à «engager sans plus tarder un dialogue direct, immédiat et sérieux» avec les habitants de la bande frontalière occupée, sur le point d’être évacuée. «L’inspiration est enfin venue de Palmyre» , a commencé par affirmer le président Gémayel, qui a déploré que la décision de faciliter un déploiement de la Finul, après le retrait unilatéral israélien, ne soit pas venue du gouvernement libanais. «Le bombardement sauvage du Liban est un acte qui n’honore ni Israël ni son armée, a poursuivi le président Gémayel. C’est un acte de lâcheté qui vise (…) un peuple qu’Israël sait pertinemment être une victime, et non un agresseur ou un bourreau» . Par ailleurs, M. Gémayel a jugé «indispensable» que l’État libanais engage «un dialogue direct, immédiat et sérieux avec les représentants de la population dans la bande frontalière» . Selon l’ancien chef de l’État, les responsables doivent «faire preuve de compréhension à l’égard des appréhensions exprimées» dans cette partie du pays, et «faire en sorte que le retrait israélien se fasse en douceur».
Le bombardement israélien de l’infrastructure civile au Liban est «un acte lâche, qui n’honore ni Israël ni son armée», a déclaré hier, à partir de Paris, l’ancien président de la République Amine Gémayel, qui a invité l’État à «engager sans plus tarder un dialogue direct, immédiat et sérieux» avec les habitants de la bande frontalière occupée, sur le point...
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