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Actualités - CHRONOLOGIE

Ce n'est qu'un début ..

L’escalade de la violence de ces derniers jours à la frontière libano-israélienne constitue un avant-goût de ce qui attend Israël au cours des deux prochains mois, avant son retrait militaire du Liban-Sud, estimaient hier experts et responsables israéliens, cités par l’AFP de Jérusalem. «Ce n’est que le début», a déclaré à l’AFP un responsable militaire auquel on demandait si l’armée israélienne s’attendait à d’autres attaques du Hezbollah dans les semaines à venir. Il ne faisait aucun doute hier pour les analystes que ces attaques à la katioucha contre les localités du nord d’Israël n’affecteraient pas la volonté du Premier ministre israélien Ehud Barak de mettre fin d’ici au 7 juillet à l’occupation du Liban-Sud par l’armée israélienne, comme il s’y est engagé officiellement auprès de l’Onu. Mais elles le placent devant un grave dilemme sur le plan politique : l’opinion publique, la presse et son armée le poussent, en effet, à riposter massivement sur le territoire libanais, mais en faisant cela, Israël renforcerait l’engrenage de la violence, ce qui compliquerait son prochain retrait du Liban. Ce dilemme se posera probablement de manière constante à M. Barak d’ici à juillet si le Hezbollah persiste dans ses attaques, comme tout le monde le pense en Israël. Le Hezbollah «essaiera probablement encore» de frapper le nord d’Israël, «parce qu’ils veulent saboter le retrait», a déclaré à l’AFP le président du Conseil israélien pour les relations internationales, David Kimche.
L’escalade de la violence de ces derniers jours à la frontière libano-israélienne constitue un avant-goût de ce qui attend Israël au cours des deux prochains mois, avant son retrait militaire du Liban-Sud, estimaient hier experts et responsables israéliens, cités par l’AFP de Jérusalem. «Ce n’est que le début», a déclaré à l’AFP un responsable militaire auquel on...