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Actualités - CHRONOLOGIE

Dossier régional - Le président du Conseil réagit aux propos de Sneh Hoss accuse Israël de monter de toutes pièces un problème de frontières avec le Liban(photo)

Le président du Conseil Sélim Hoss a accusé hier les dirigeants israéliens de «monter de toutes pièces» un problème de tracé de frontières avec le Liban. M. Hoss réagissait au vice-ministre israélien de la Défense Ephraïm Sneh qui a affirmé lundi qu’il y avait «plusieurs versions» de la frontière libano-israélienne. «De tels propos illustrent la mauvaise foi avec laquelle Israël compte appliquer la résolution 425 du Conseil de sécurité et sa volonté de monter de toutes pièces un problème sur le tracé de la frontière libano-israélienne», a indiqué le président du Conseil, pour lequel il n’existe qu’un seul tracé. M. Hoss, dans sa déclaration à la presse, a catégoriquement rejeté les propos du ministre israélien, affirmant qu’il y avait une seule ligne de frontière. «Les frontières de 1923 et les frontières de 1949 sont identiques. Il n’existe absolument aucune différence entre ces deux tracés. Par ailleurs, il n’existe pas de tracé dit de 1978, époque à laquelle Israël pénétrait en territoire libanais comme et quand bon lui semblait». «Enfin, parler des frontières actuelles revient à nier le tracé officiel, bien défini. Du reste, la résolution 425 parle du retrait total d’Israël de tout le territoire libanais, jusqu’aux frontières internationalement reconnues. Ce qui suppose qu’il existe un tracé bien défini et un seul, celui des frontières internationalement reconnues». M. Sneh avait évoqué «les frontières établies en 1923 par la France et la Grande-Bretagne, celles de l’armistice de 1949, celles de 1978 reconnues par l’Onu, ainsi que la frontière actuelle» ajoutant que «la version finale pourrait être quelque part entre ces lignes». Le cas des Archives nationales Sur un autre plan , le président du Conseil a reçu hier M. Hyam Mallat, nouveau président du conseil d’administration des Archives nationales, avec lequel il a été question de la portée à donner à l’institution, et de la possibilité d’en faire un établissement d’exploitation qui publierait et diffuserait tout ce qui a trait au patrimoine national. Les Archives nationales attendent, pour démarrer, la promulgation de leur cadre administratif, ainsi que l’acquisition d’un bâtiment spécifique assez vaste pour en abriter les inestimables trésors. Véritable mémoire collective des Libanais, les Archives méritent d’être logées au cœur même de Beyrouth, en un lieu accessible, visible et symbolique de cette mémoire. Idéalement, cet endroit devrait se situer dans le centre-ville historique, estiment de nombreux Libanais. Par ailleurs, M. Hoss a reçu le président de l’Université américaine de Paris Michael Samson, accompagné de M. Fouad Issa. L’entretien a porté sur les rapports entre les diverses universités américaines au Moyen-Orient et en Europe. «J’ai pu constater que des choses dignes d’intérêt se passent au Liban», a affirmé M. Samson à l’issue de l’entretien. «Je n’hésiterai pas à dire, une fois dans mon pays, que le Liban mérite d’être visité et que l’on peut croire en son avenir», a-t-il ajouté. MM. Zouheir Hamdane, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, et Adnan Addoum, procureur général près la Cour de cassation, figurent également parmi les hauts fonctionnaires reçus hier par M. Hoss.
Le président du Conseil Sélim Hoss a accusé hier les dirigeants israéliens de «monter de toutes pièces» un problème de tracé de frontières avec le Liban. M. Hoss réagissait au vice-ministre israélien de la Défense Ephraïm Sneh qui a affirmé lundi qu’il y avait «plusieurs versions» de la frontière libano-israélienne. «De tels propos illustrent la mauvaise foi avec...