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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Liban-Sud - La Finul met en garde contre un éventuel retour à la violence confessionnelle Goksel : un repli israélien ne serait pas total en cas de maintien de l'ALS

Les Nations unies ont averti hier Israël qu’un maintien de sa milice auxiliaire, l’Armée du Liban-Sud (ALS), après le retrait de ses troupes du Liban-Sud ne signifierait pas un «retrait total». Le porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), Timour Goksel, a déclaré à l’AFP que «si les Israéliens laissaient derrière eux (l’ALS), le retrait ne pourrait pas être considéré comme complet». «Une initiative de ce genre serait le prétexte au retour à la violence confessionnelle au Liban-Sud et on ne peut s’attendre à ce que l’Onu soit impliquée là-dedans», a-t-il ajouté. Le chef de l’ALS, le général Antoine Lahd, avait déclaré lundi qu’il était déterminé à maintenir la structure de sa milice, forte d’environ 2 500 hommes, en cas de retrait israélien. Il a affirmé qu’il n’entendait pas «livrer la bande frontalière au Hezbollah», et averti que «l’État libanais ne pourra entrer dans cette zone que s’il annule toutes les sentences prises envers ses habitants». «Si nous y sommes contraints, nous nous battrons», avait-il souligné. Outre M. Lahd, condamné à mort par contumace par la justice libanaise pour «haute trahison», plusieurs membres de sa milice sont condamnés à diverses peines pour «collaboration avec l’ennemi». Le général Benny Ganz, commandant de l’unité israélienne de liaison avec le Liban-Sud, qui assistait à la conférence de presse de M. Lahd, avait affirmé que les propos de M. Lahd sur le maintien de l’ALS n’engageaient que lui. Quelques jours avant les déclarations du chef de l’ALS, le quotidien israélien Yédiot Aharonot avait révélé l’existence d’un plan visant à accorder l’asile en Israël à quelque 2 000 membres de cette milice et à leurs familles, et de les accueillir notamment dans la ville côtière de Nahariya, dans le nord de l’État hébreu.
Les Nations unies ont averti hier Israël qu’un maintien de sa milice auxiliaire, l’Armée du Liban-Sud (ALS), après le retrait de ses troupes du Liban-Sud ne signifierait pas un «retrait total». Le porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), Timour Goksel, a déclaré à l’AFP que «si les Israéliens laissaient derrière eux (l’ALS), le...