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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-Sud - Retrait israélien en une seule fois d'ici à fin juillet L'Onu entre prudemment dans le jeu(photo)

Les Nations unies ont été officiellement informées hier du projet israélien de retrait du Liban-Sud et ont pris acte de l’engagement de l’État hébreu à coopérer avec l’Onu dans le cadre des résolutions 425 et 426 du Conseil de sécurité, afin que le retrait se déroule dans le calme. Après une heure d’entretiens à Genève avec le ministre israélien des Affaires étrangères David Lévy, le secrétaire général de l’Onu Kofi Annan a annoncé avoir été informé par M. Lévy que le retrait se fera «en une seule fois d’ici à fin juillet». Il a ajouté que le ministre l’a «assuré des intentions de son gouvernement de coopérer pleinement avec les Nations unies pendant tout ce processus (de retrait), dans le cadre des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité (425 et 426)». Mais c’est visiblement sans enthousiasme que le secrétaire général envisage le rôle de l’organisation internationale dans ce processus, si le retrait devait avoir lieu sans accord préalable entre Israël, la Syrie et le Liban. M. Annan a ainsi déclaré que l’État hébreu et l’Onu ont estimé qu’«une coopération entre toutes les parties concernées devrait être nécessaire afin d’éviter une quelconque détérioration de la situation pendant ce retrait». La veille à New York, il avait souligné qu’un retrait unilatéral «n’est manifestement pas une solution idéale», mais que les Nations unies devaient «faire avec». Quant à son adjoint pour les opérations de paix Bernard Miyet, il a estimé que les Casques bleus de la Finul n’avaient «ni le mandat, ni les conditions, ni la taille requise» pour se transformer en une force d’interposition afin de combler le vide de sécurité au Liban-Sud. M. Lévy a laissé à l’appréciation du secrétaire général et du Conseil de sécurité la question de l’augmentation ou non des effectifs de la Finul, mais M. Annan s’est refusé à fournir le moindre détail à ce propos. En clair, l’Onu veut bien tenir le rôle que lui confèrent les résolutions 425 et 426, mais elle n’entend pas du tout faire de la Finul une force-tampon qui risque d’être prise entre deux feux au Liban-Sud.
Les Nations unies ont été officiellement informées hier du projet israélien de retrait du Liban-Sud et ont pris acte de l’engagement de l’État hébreu à coopérer avec l’Onu dans le cadre des résolutions 425 et 426 du Conseil de sécurité, afin que le retrait se déroule dans le calme. Après une heure d’entretiens à Genève avec le ministre israélien des Affaires...