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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Université - Poursuite des activités socioculturelles, rue Huvelin Débat à l'USJ sur les conditions du retrait israélien (photo)

Une controverse a opposé, mercredi dernier, les étudiants de l’USJ : certains réclamant un retrait israélien dans le cadre de la concomitance des volets libanais et syrien, et d’autres, un retrait de la Syrie en application de la 520. Le Club de débats de la faculté de droit de l’Université Saint-Joseph a organisé la quatrième séance de discussions entre les étudiants de la faculté. Au cours débat, qui a eu lieu au campus des sciences humaines, rue Huvelin, les étudiants ont été invités à engager une discussion sur le thème suivant : «Selon quelles modalités devrait s’effectuer le retrait israélien du Liban». Ce Club de débats, organisé par l’Amicale de la faculté de droit dans le cadre de ses activités socio-culturelles, a pour objet principal d’établir un dialogue entre les étudiants des différentes tendances politiques. Chaque quinzaine, deux ou trois étudiants prennent la parole pour exposer un problème déterminé. Nabil Aboucharaf, étudiant en droit, a animé cette quatrième session. Antonio Aboukasm, étudiant en droit, a commencé par affirmer que «la concomitance des volets entre les États arabes (au niveau des pourparlers de paix) était nécessaire pour instaurer une vision unique face au danger menaçant la nation arabe». Il a toutefois souligné la nécessité de rejeter une «concomitance qui aboutirait à l’annulation du rôle politique du Liban dans la région et dont l’un des aspects serait une guerre que le Liban mènerait tout seul». En ce qui concerne l’affaire palestinienne, M. Aboukasm a déclaré que «les Libanais étaient devenus des réfugiés sur leur propre terre» et a estimé, que «la souveraineté de l’État libanais ne saurait être rétabli en présence des camps palestiniens». Il a enfin considéré que la «Résistance islamique» pourrait, après le retrait des Israéliens, «devenir un outil utile au service de l’État». Le second intervenant, Michel Georgiou, étudiant en sciences politiques, a commencé par dénoncer le «matraquage médiatique» qui a pour résultat, selon lui, de faire régner «une confusion au sujet de la question du retrait israélien du Liban-Sud». Il a axé son exposé autour d’une question principale celle de savoir si le problème israélien qui se pose au Liban se réduit à une simple question d’occupation ou s’il reflète plutôt un jeu régional plus complexe impliquant plusieurs acteurs moyen-orientaux. M. Georgiou a ensuite évoqué les résolutions de l’Onu concernant le Liban, à savoir : la 520, relative au retrait du Liban de toutes les armées étrangères ; la 425, relative au retrait des troupes israéliennes, et enfin, la 426, régissant l’application de la 425. Il a critiqué sur ce plan la position du pouvoir qui a affirmé ne pas pouvoir garantir la sécurité à la frontière libano-israélienne en cas de retrait unilatéral, ce qui constitue une négation de la 426. Le dernier intervenant, Wissam Saadé, étudiant en sciences politiques, a déclaré que «la concomitance des volets était contradictoire avec la résolution 425», il a ajouté «qu’un front libano-syrien serait nécessaire, mais que ce jumelage ne saurait se faire que lors des négociations de paix, après le retrait israélien conformément à la 425». Il a ensuite rappelé que les Israéliens avaient à plusieurs reprises déclaré vouloir se retirer du Liban. Il a également établi une distinction entre les frontières internationales, impliquant une reconnaissance de la 425 par Israël, et les frontières sûres. Sans être tout à fait d’accord quant aux modalités du retrait, un consensus a semblé se dégager entre les étudiants «contre le danger israélien et pour le principe d’une résistance plus nationale, qui resterait sous le contrôle de l’État».
Une controverse a opposé, mercredi dernier, les étudiants de l’USJ : certains réclamant un retrait israélien dans le cadre de la concomitance des volets libanais et syrien, et d’autres, un retrait de la Syrie en application de la 520. Le Club de débats de la faculté de droit de l’Université Saint-Joseph a organisé la quatrième séance de discussions entre les étudiants...