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Actualités - CHRONOLOGIE

Après Genève, échange d'accusations et dialogue de sourds

Les épisodes quotidiens du feuilleton syro-israélien auquel on assiste depuis l’échec du sommet de Genève commencent à devenir répétitifs. Le dialogue de sourds s’est donc poursuivi hier à coups de petites phrases censées dégager les responsabilités de chaque partie dans le blocage des négociations. En Israël, on laissait ainsi de nouveau officiellement entendre «que la porte n’est pas refermée», et «qu’à la demande des États-Unis, le gouvernement s’est abstenu de proclamer officiellement que le contact avec la Syrie avait échoué». Ces propos, relativement optimistes, de la présidence du Conseil israélien ont d’ailleurs tout de suite été tempérés par le ministre de la Justice Yossi Beilin «qui ne croit guère à un accord avec Damas avant la fin du mandat du président américain Bill Clinton». Le ministre s’est quand même empressé de préciser que «si les États-Unis veulent faire une nouvelle tentative, nous ne pouvons pas dire non». La réponse venue de Damas suit pratiquement le même scénario. La Syrie est prête à faire la paix, dit-on sur les rives du Barada, à condition qu’elle ne soit pas déshonorante. «Le président Assad n’accepte pas de léguer à son fils Bachar une paix non honorable», a expliqué à ce propos le chef de la diplomatie syrienne Farouk el-Chareh, réglant par la même occasion, indirectement, le problème de la succession en Syrie. «La balle n’est pas dans notre camp, a-t-il poursuivi, mais dans le camp israélien et même américain». Aux États-Unis, d’ailleurs, l’atmosphère est toujours à l’optimisme prudent. Ainsi, l’émissaire spécial au Proche-Orient Dennis Ross estime que le «fossé entre la Syrie et Israël n’est pas aussi profond qu’on le pense».
Les épisodes quotidiens du feuilleton syro-israélien auquel on assiste depuis l’échec du sommet de Genève commencent à devenir répétitifs. Le dialogue de sourds s’est donc poursuivi hier à coups de petites phrases censées dégager les responsabilités de chaque partie dans le blocage des négociations. En Israël, on laissait ainsi de nouveau officiellement entendre «que...