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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Hydrocarbure 80% des eaux libanaises polluées à la source

Le PDG du Conseil national de la recherche scientifique (CNRS), le Dr Georges Tohmé, a estimé que 80 % des eaux libanaises sont polluées à la source et a appelé à restreindre, à l’État seul, le droit d’exploitation de la nappe phréatique. Dans une conférence de presse tenue au siège du CNRS à l’occasion de la journée internationale de l’eau, le Dr Tohmé a précisé que la pluviométrie à ce jour a déjà atteint 80 % de la moyenne des précipitations pour cette période, «en nette amélioration avec la moyenne enregistrée durant la même période de l’année précédente». Néanmoins, a ajouté le Dr Tohmé, «il existe toujours une régression évidente dans le débit des sources de la Békaa, en raison de l’exploitation anarchique de la nappe phréatique». Il a cité, comme illustration de cette régression, le fait qu’à ce jour, les eaux de la source Laboué n’ont pas encore opéré leur jonction avec le lit de l’Oronte. Le Dr Tohmé insiste ensuite sur la nécessité d’une politique de gestion des ressources hydrauliques et met en relief les efforts exercés par l’État dans ce sens, tout en critiquant «ceux qui creusent le plus profondément possible aux fins d’exploiter la nappe phréatique se trouvant sous leurs terrains et même ceux de leurs voisins». Quant à la qualité de l’eau, le Dr Tohmé révèle que 80 % des eaux libanaises sont polluées à la source et invite la presse à s’en rendre compte à la source de Ghadir, entre Jamhour et Bsouss, ou aux diverses sources du Akkar.
Le PDG du Conseil national de la recherche scientifique (CNRS), le Dr Georges Tohmé, a estimé que 80 % des eaux libanaises sont polluées à la source et a appelé à restreindre, à l’État seul, le droit d’exploitation de la nappe phréatique. Dans une conférence de presse tenue au siège du CNRS à l’occasion de la journée internationale de l’eau, le Dr Tohmé a...