Israël Pérès évoque une possibilité d'attaques contre des objectifs syriens au Liban

L’ancien Premier ministre israélien et actuel ministre de la Coopération régionale Shimon Peres n’a pas écarté hier la possibilité d’attaques contre des objectifs syriens au Liban, dans l’avenir, si le nord d’Israël était lui-même la cible d’attaques après un retrait israélien du Liban. «Je ne veux pas lancer des menaces, mais à la place des Syriens je penserai à une telle possibilité», a déclaré M. Peres à la radio publique israélienne, qui l’interrogeait sur la possibilité de bombardements israéliens contre des objectifs «civils ou militaires» syriens au Liban. L’ancien Premier ministre a estimé que la Syrie avait tout à perdre en cas d’une escalade militaire au Liban après un retrait israélien, soulignant qu’il n’était pas «impressionné par la force militaire ou économique syrienne». «La Syrie a des intérêts économiques et militaires considérables au Liban. Voudra-t-elle les faire dépendre du bon vouloir du Hezbollah?» si ce dernier poursuivait ses actions armées après un retrait israélien, s’est interrogé M. Peres. Il avait toutefois estimé, vendredi, que le Hezbollah ne devrait pas poursuivre ses attaques contre les soldats israéliens, après un retrait du Liban-Sud annoncé d’ici au mois de juillet, car «cela n’aura plus de sens».