Actualités - CHRONOLOGIE
Les femmes journalistes à l'assaut des délégations (photo)
le 12 mars 2000 à 00h00
«La moitié de la population féminine du Liban travaille-t-elle donc dans la presse ?». Cette boutade du ministre égyptien des Affaires étrangères Amr Moussa illustre la réaction des délégations arabes qui ont dû hier affronter l’assaut des journalistes féminines. Le ministre syrien Farouk el-Chareh a failli être étouffé, alors que le prince héritier du Qatar est resté plusieurs secondes sous le choc. Quant au ministre koweïtien des Affaires étrangères, il a trébuché sur sa djellaba, évitant de justesse une chute spectaculaire. Quatre cents journalistes, en majorité des femmes, il y avait de quoi faire perdre la tête aux membres des délégations et aux services d’ordre qui ne savaient plus comment repousser cette marée humaine. C’est dire qu’au Sérail, l’ambiance était chaude hier, même si le communiqué final était quelque peu réfrigérant. Avec pour unique point à l’ordre du jour l’appui au Liban, il a pris soin d’adopter un ton modéré, évitant de mentionner les sujets épineux comme la tenue d’un sommet arabe.
«La moitié de la population féminine du Liban travaille-t-elle donc dans la presse ?». Cette boutade du ministre égyptien des Affaires étrangères Amr Moussa illustre la réaction des délégations arabes qui ont dû hier affronter l’assaut des journalistes féminines. Le ministre syrien Farouk el-Chareh a failli être étouffé, alors que le prince héritier du Qatar est...
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