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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Paris appelle à la retenue

La France a réitéré hier ses appels «à la retenue», quelques heures après l’opération du Hezbollah qui a fait cinq morts dans les rangs de l’Armée du Liban-Sud (ALS). «Nous réitérons nos appels aux parties pour qu’elles exercent la plus grande retenue sur le terrain. L’engrenage de la violence ne peut que porter préjudice à la dynamique de paix», a déclaré la porte-parole du Quai d’Orsay Anne Gazeau-Secret. Il s’agit de la première réaction de Paris à un incident au Liban-Sud, à la suite des déclarations, la semaine dernière en Israël, du Premier ministre français Lionel Jospin, qualifiant les opérations du Hezbollah de «terroristes». Mardi à Paris, M. Jospin a plutôt mis l’accent sur la dénonciation de «l’enchaînement délibéré de la violence voulu comme un obstacle aux fragiles perspectives de paix» au Proche-Orient. Richard : Un « acte de guerre » De son côté, le ministre français de la Défense Alain Richard a qualifié d’«acte de guerre» l’attentat perpétré par le Hezbollah. Pour M. Richard, qui s’exprimait sur Europe 1, le processus de paix, qui a repris au Proche-Orient, a «plus de chances qu’avec le précédent gouvernement israélien». Le ministre de la Défense a ajouté que ce processus «se heurte à des obstacles dont l’un est une situation très complexe en Syrie et au Liban, dans laquelle le régime syrien dispose de certains moyens de pressions, comme le Hezbollah».
La France a réitéré hier ses appels «à la retenue», quelques heures après l’opération du Hezbollah qui a fait cinq morts dans les rangs de l’Armée du Liban-Sud (ALS). «Nous réitérons nos appels aux parties pour qu’elles exercent la plus grande retenue sur le terrain. L’engrenage de la violence ne peut que porter préjudice à la dynamique de paix», a déclaré la...