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Actualités - CHRONOLOGIE

Don japonais de 42.000 dollars pour un projet de développement au Akkar

Après le Sud, la Békaa, Beyrouth et ses environs, c’est le Akkar qui commence aujourd’hui à mobiliser l’attention. Plusieurs projets d’aide au développement s’orientent de plus en plus vers cette région, caractérisée par un sous-développement patent, pour avoir été longtemps occultée par l’État central. Dans le cadre de sa politique d’aide au développement, le gouvernement du Japon vient d’accorder une somme de 42 000 dollars pour l’exécution d’un projet de construction d’un puits et d’une station de pompage pour l’eau potable dans la localité de Bebnine, l’un des plus grands villages de la région. Ce projet, qui sera exécuté par l’Association pour le développement du Liban-Nord, une organisation non gouvernementale présidée par Mme Wadad el-Merhebi, épouse du député du Nord Talal Merhebi, vise à assurer l’eau potable à la population de Bebnine. Qu’est-ce qui justifie le choix de l’Association pour le développement du Liban-Nord ? Cela dépend de la nature du projet proposé et de son impact sur la population, précise M. Matsushiro Horigushi, l’ambassadeur du Japon au Liban. «Nous sommes régulièrement sollicités par les ONG libanaises implantées dans les différentes régions», précise l’ambassadeur. «Notre choix porte généralement sur l’organisation la plus efficace sur le terrain», dit-il. Quant aux choix des projets et des secteurs d’aides, ils sont généralement déterminés à la suite d’une tournée effectuée sur les lieux, explique le diplomate japonais. «Nous étudions tous les ans différents projets qui nous sont soumis, surtout ceux qui visent à aider les populations les plus démunies, ainsi que les projets de développement». «Vital pour les gens du Akkar, ce projet constitue un grand pas en avant», souligne Mme Merhebi. «Il s’agit d’une région très défavorisée, non seulement sur le plan de l’infrastructure, mais aussi sur le plan culturel et de l’éducation. Il reste beaucoup à faire», précise-t-elle en soulignant qu’il existe 30 % d’analphabètes au Akkar. Depuis 1996 jusqu’à ce jour, les donations faites par l’ambassade du Japon se chiffrent à près d’un million de dollars, répartis sur des projets exécutés dans différentes régions libanaises, dont la Békaa, Baalbeck, Nabatiyé, Sarafand, Beyrouth, etc. Attribuées à des organisations locales ou autres institutions publiques, ces donations servent à financer plusieurs projets dans les domaines de l’infrastructure, du développement, de l’éducation, de la culture, ainsi qu’en aides sociales diverses. Intitulé Programme pour les dons au développement (Grassroots Grant Program ou GGP), ce plan d’aide consiste à apporter une assistance financière aux, hôpitaux, écoles, instituts de recherche et diverses ONG œuvrant dans le secteur du développement.
Après le Sud, la Békaa, Beyrouth et ses environs, c’est le Akkar qui commence aujourd’hui à mobiliser l’attention. Plusieurs projets d’aide au développement s’orientent de plus en plus vers cette région, caractérisée par un sous-développement patent, pour avoir été longtemps occultée par l’État central. Dans le cadre de sa politique d’aide au développement,...