Rechercher
Rechercher

Actualités - INTERVIEWS

Le député de Beyrouth se déchaîne contre l'ancien régime Najah Wakim : aujourd'hui je ne vois plus de voleurs

M. Najah Wakim, député de Beyrouth, a indiqué, dans une interview accordée au «Sayyad» à paraître aujourd’hui, que «l’opposition au sein du Parlement était dirigée contre le gouvernement et non contre le président de la République». M. Wakim a souligné que ce dernier «a un rôle important dans le système politique libanais mais non pas un rôle politique direct». «Le président de la République est l’arbitre entre les différents pouvoirs, il est le garant de la Constitution et du bon fonctionnement des institutions» a-t-il ajouté. Le député de Beyrouth a rappelé qu’«il n’avait pas mené une farouche opposition contre le rôle politique de l’ancien président de la République Élias Hraoui mais contre sa gestion personnelle qui n’était pas un modèle d’intégrité». M. Wakim a estimé que son opposition caractérisait son rôle de député, et même de citoyen, du moment que «les pratiques personnelles du président Hraoui étaient contraires à la Constitution». Interrogé sur un semblant de souplesse manifesté envers le gouvernement de M. Sélim Hoss, il a tenu à rappeler ses propos tenus lors de la session parlementaire consacrée à l’étude du budget lorsqu’il a ouvertement critiqué l’actuel gouvernement. M. Wakim a répété qu’il s’opposait «à tout système politique basé sur le confessionnalisme» ainsi qu’«à toute politique monétaire fondée sur des paris impossibles à relever». «Je suis encore un opposant» a déclaré M. Wakim en précisant «qu’aujourd’hui le ton a changé avec le changement des personnes au pouvoir». Il a déclaré qu’il ne voulait, à travers son opposition, «prendre la place de personne». Poursuivant son attaque contre l’ancien régime, M. Wakim a déclaré : «Aujourd’hui, je ne vois plus de voleurs». Concernant sa relation avec M. Walid Joumblatt, député du Chouf, il a déclaré qu’«il n’était d’accord avec ce dernier sur aucun point». Le député de Beyrouth n’a pas voulu commenter l’attitude du gouvernement face aux récents événements de Denniyé et a considéré que l’incapacité du gouvernement à faire face aux inondations résultait de la politique adoptée par les gouvernements de l’ancien président du Conseil, Rafic Hariri. Il a appelé les responsables à demander des comptes à leurs prédécesseurs et à annoncer un plan d’action pour prévenir de nouvelles catastrophes. Il a également précisé qu’il se présentera aux prochaines élections parlementaires, appelant les députés qui s’opposent à la loi électorale à présenter un recours en invalidation contre celle-ci. Concernant la politique externe du gouvernement, il a indiqué qu’il s’opposait à toute négociation avec Israël et a assuré que la concomitance des deux volets libanais et syrien «était à l’avantage des Libanais. Elle peut garantir un équilibre des forces avec Israël» a-t-il conclu.
M. Najah Wakim, député de Beyrouth, a indiqué, dans une interview accordée au «Sayyad» à paraître aujourd’hui, que «l’opposition au sein du Parlement était dirigée contre le gouvernement et non contre le président de la République». M. Wakim a souligné que ce dernier «a un rôle important dans le système politique libanais mais non pas un rôle politique direct»....