Echos

• Pas si décisif : On peut mener 6-1 dans un jeu décisif, avoir un bon service et néanmoins être battu 10-8 dans ce jeu. Le Marocain Younès el-Aynaoui en a fait l’expérience au premier tour des Internationaux d’Australie face au Britannique Arvind Parmar. C’est tout de même exceptionnel et l’on comprend que l’aimable Younès ait jeté sa raquette de rage après cette mésaventure. • Pro avant tout : À l’Espagnol Alex Corretja, battu 6-0, 6-0, 6-1, au deuxième tour, par l’Australien Lleyton Hewitt, on a demandé s’il avait songé à abandonner après les deux premiers sets. Réponse: «Je suis un professionnel et je dois rester sur le court. J’avais au moins trois sets à jouer et je devais rester jusqu’au dernier, même si mon jeu était terriblement mauvais.» • Contre les crampes : Le Français Arnaud Clément, souvent pris de crampes, notamment au deuxième tour du tournoi de Roland-Garros l’année dernière, lors de sa glorieuse défaite en cinq sets face à Andre Agassi, a décidé de prendre «plein de trucs avant mes matches pour éviter les crampes», a-t-il raconté. Il devra bientôt prendre également des «trucs» pour son nez, rouge comme un lampion, alors que le soleil a été assez discret jusque-là. • Ola unanime : Si les Mexicains touchaient des droits d’auteur pour la «ola», ils seraient riches. On la pratique aux Internationaux d’Australie comme sur tous les stades du monde. Mais alors que, généralement, la tribune officielle ne s’en mêle pas, à Melbourne, les personnalités sont aussi de la partie.