Sécurité - Circulation interrompue, hier matin, à Hamra Une fausse alerte à la bombe relance la psychose aux attentats(photos)

Après avoir revécu lundi dernier, l’espace d’une matinée, des scènes de la guerre libanaise – à la suite d’une attaque à la roquette contre l’ambassade de Russie, à Mazraa – les habitants de Beyrouth ont été replongés une nouvelle fois, hier matin, dans le climat funeste des années de guerre. Une (fausse) alerte à la bombe a, de fait, semé la panique en plein milieu de la matinée dans le quartier de Hamra. Un correspondant anonyme avait appelé hier matin les forces de l’ordre pour faire état de la présence d’une bombe au siège de la British Bank. Les Forces de sécurité intérieure se sont aussitôt déployées en force dans le secteur et ont bouclé la région. La circulation a été détournée à la suite de cette alerte à la bombe et les établissements commerciaux ont été priés de fermer leurs portes. La région où s’est produite cette alerte regroupe, outre la banque britannique, une église évangéliste, l’ambassade de Pologne et un centre linguistique américain. Après avoir établi des barrages pour empêcher la circulation automobile, les FSI ont bouclé un parking situé près de l’église et ont fouillé systématiquement à l’aide de chiens policiers les voitures en forçant les serrures et en brisant les vitres. Certains bâtiments du secteur ont également été soumis à une fouille minutieuse. Au bout de près d’une heure de recherches, les FSI ont annoncé que l’alerte à la bombe était un canular. La circulation a aussitôt été rétablie dans la région. Il reste que la fausse alerte a eu pour conséquence de faire resurgir la psychose aux attentats à la bombe. De nombreuses rumeurs ont ainsi circulé en fin de matinée et en début d’après-midi, faisant état de prétendues explosions dans le secteur de Hamra et ailleurs dans la capitale.