Amnesty au Hezbollah : La loi prohibe la prise d’otages

 Au cours de la conférence de presse d’hier, un compte-rendu qui évalue la situation de la torture et des droits de l’homme en Israël, dans les territoires autonomes et au Liban a été distribué. Dans ce compte-rendu qui retrace les événements de la région depuis le 29 septembre, Amnesty demande au Hezbollah qui a pris en otages 3 soldats israéliens de «les traiter en prisonniers de guerre et de leur permettre de contacter, sans aucun délai, le CICR». Amnesty relève également que le Hezbollah avait publiquement déclaré qu’il comptait utiliser ces 3 soldats comme monnaie d’échange pour la libération des détenus arabes et libanais dans les prisons israéliennes. Dans ce cadre Amnesty rappelle au Hezbollah que «la prise d’otages est prohibée par la loi internationale et va également à l’encontre des principes fondamentaux des droits humains, et de l’article 3 de la Convention de Genève». Le même compte-rendu indique qu’à plusieurs reprises Amnesty avait appelé Israël à libérer les prisonniers libanais qu’il détient dans ses prisons. Amnesty dresse également un bilan de la situation en Israël et dans les territoires autonomes. Elle condamne les agissements des soldats israéliens qui, à plusieurs reprises, ont ouvert le feu sur des manifestants, dont des enfants, sans nécessité. Les tirs israéliens ont également bloqué les secouristes qui venaient en aide aux blessés. Dans ce cadre, Amnesty appelle les Nations unies à effectuer une enquête internationale.