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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

CONFÉRENCE - Marcel Khalifé réclame qu’Ehud Barak passe en jugement Amnesty lance, à partir de Beyrouth, une campagne internationale contre la torture

Dans une conférence de presse tenue hier, Amnesty International a rendu public un rapport sur la torture. C’est également, à partir de Beyrouth, qu’une campagne pour la lutte contre la torture a été lancée. Intitulée «Contribuez à mettre un terme à la torture», la campagne qui durera jusqu’au 24 octobre a été lancée simultanément dans cinq villes du monde, notamment Tokyo (Japon) pour l’Asie, Londres (Royaume-Uni) pour l’Europe, Nairobi (Kenya) pour l’Afrique, Buenos Aires (Argentine) pour l’Amérique et Beyrouth pour le Moyen-Orient. S’adressant au public nombreux rassemblé au siège du syndicat de la presse, Mme Mirvat Rechmaoui, chargée des campagnes régionales auprès du siège d’Amnesty à Londres, a indiqué qu’au «cours de la campagne, d’anciennes victimes de la torture témoigneront, des intellectuels prendront position et beaucoup de bâtiments publics dans le monde seront cintrés de banderoles portant l’inscription zone libre de torture». «Malgré tous les efforts déployés pour y mettre un terme, la torture est toujours pratiquée dans plusieurs pays du monde», a-t-elle dit. Évoquant la prison de Khiam où la conférence de presse devait initialement être tenue, Mme Rechmaoui a noté que «cette prison est devenue, durant plusieurs années, un symbole de torture morale et physique ; avec la libération des détenus, elle devrait se transformer en symbole d’espoir mondial». La prison de Khiam était également au cœur du discours tenu par l’artiste Marcel Khalifé, présent hier à la conférence de presse. Il a déclaré : «Pour nous tous, la prison de Khiam est importante, c’est là-bas que la campagne aurait dû être lancée». Pour l’artiste, «la torture – contre laquelle il faut lutter – ne concerne pas seulement des individus dans des prisons, elle peut être aussi pratiquée sur un peuple entier». Dans ce cadre, M. Khalifé a réclamé que le Premier ministre israélien Ehud Barak soit jugé pour «la torture qu’il inflige au peuple palestinien». «Barak, a-t-il dit, devrait être poursuivi pour torture criminelle des Palestiniens, particulièrement des enfants». M. Khalifé a ensuite entonné une chanson, en hommage à tous les libérés de Khiam. «Une chanson dont les paroles ont été écrites sur les murs de plusieurs cellules de l’ancienne prison», a-t-il précisé. Kamal Gharib, représentant le président du syndicat de la presse Mohammed Baalbacki, ainsi que plusieurs responsables d’Amnesty International ont pris la parole pour dénoncer la torture. À partir d’aujourd’hui, le bureau régional d’Amnesty pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord aura Beyrouth pour siège.
Dans une conférence de presse tenue hier, Amnesty International a rendu public un rapport sur la torture. C’est également, à partir de Beyrouth, qu’une campagne pour la lutte contre la torture a été lancée. Intitulée «Contribuez à mettre un terme à la torture», la campagne qui durera jusqu’au 24 octobre a été lancée simultanément dans cinq villes du monde,...