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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Liban-Iran - Kharazi attendu aujourd’hui à Beyrouth, après Damas Assad : Les Libanais ont le droit de « lutter » pour les fermes de Chebaa

Les Libanais ont le droit de «lutter» pour reprendre les fermes de Chebaa, contrôlées par Israël et revendiquées par le Liban, a confirmé hier le président syrien Bachar el-Assad. «Les fermes de Chebaa sont des terres libanaises occupées par Israël, le peuple libanais a le droit de lutter contre les occupants», a déclaré M. Assad en recevant le ministre iranien des Affaires étrangères Kamal Kharazi. M. Kharazi, qui a réitéré le soutien de l’Iran au Liban, à la Syrie et aux Palestiniens contre Israël, a remis au chef de l’État un message de son homologue iranien Mohammed Khatami. Pas d’échange, pas de libération Dans un point de presse tenu à son arrivée, en présence de M. Farouk el-Chareh, ministre syrien des AE, le chef de la diplomatie iranienne a annoncé que les trois soldats israéliens capturés par le Hezbollah ne seront libérés que dans le cadre d’un échange de prisonniers avec Israël. Il n’a pas précisé les nationalités des prisonniers dont il réclame la libération, à savoir les 19 Libanais seulement ou également les Palestiniens et les Iraniens que Téhéran affirme être détenus par l’État hébreu. L’attaché de presse de l’ambassade d’Iran à Damas, Ali Ahsan, a rappelé que cette question était laissée «à la discrétion du secrétaire général du Hezbollah» Hassan Nasrallah. À Téhéran, l’agence officielle iranienne Irna a indiqué que M. Kharazi avait déclaré que «ce problème (des prisonniers) doit être réglé sous tous ses aspects. Actuellement, il n’y a aucune solution». M. Kharazi a par ailleurs réitéré dans ses déclarations à la presse le «soutien total de l’Iran à la Syrie et au Liban, si Israël mettait ses menaces à exécution». L’ambassadeur de Syrie en Iran, Ahmad al-Hassan, avait pour sa part indiqué à l’AFP que «l’Iran est concerné aussi par la libération de ses propres prisonniers en Palestine» – deux diplomates, un employé d’ambassade et un journaliste, arrêtés selon Téhéran en 1982 au Liban lors de l’occupation israélienne et transférés en Israël. L’ambassadeur a cependant assuré que cette question des prisonniers ne serait pas à l’ordre du jour à Damas, mais à Beyrouth, où M. Kharazi sera reçu aujourd’hui par le chef de l’État Émile Lahoud et rencontrera les dirigeants du Hezbollah. La visite de M. Kharazi à Damas et à Beyrouth intervient à la suite d’informations selon lesquelles l’Iran avait été indirectement approché par les États-Unis qui souhaitaient le mettre à contribution pour calmer le jeu dans la région, après la capture des trois soldats israéliens par le Hezbollah, samedi dernier, dans le secteur des fermes de Chebaa.
Les Libanais ont le droit de «lutter» pour reprendre les fermes de Chebaa, contrôlées par Israël et revendiquées par le Liban, a confirmé hier le président syrien Bachar el-Assad. «Les fermes de Chebaa sont des terres libanaises occupées par Israël, le peuple libanais a le droit de lutter contre les occupants», a déclaré M. Assad en recevant le ministre iranien des...