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Actualités - CHRONOLOGIE

Beaucoup de bruit pour six riens

 Une levée de boucliers, un tollé pour ainsi dire sans précédent. Le splendide, le flamboyant, l’inégalable, l’incomparable système éducatif libanais tout entier compromis par l’admission d’une poignée de petits zigs syriens à l’UL. Admettons. Et n’en parlons plus autant. Car le rouge au front est au bout. Quand on organise trois sessions pour les examens officiels, et qu’on ramène la moyenne à quelque chose comme 2,5 sur 10, on ne s’indigne pas quand des jeunes sollicitent les lumières de nos enseignants en présentant un minimum de 45 sur 100. Ce niveau académique soudain en péril ne saurait aller plus bas. Faut pas charrier, comme dirait un Jacques san-antonisé. Politiser à mort une telle vétille, lancer le bouchon si loin, ça fait un peu trop mesquin. – Le hic, c’est qu’une telle mobilisation chic, à tout prendre négative, occulte de magnifiques actions positives. Traitant à leur façon l’épineux dossier du pompage de nos ressources, des étudiants entreprennent depuis des mois de revendre, au bord des routes, des produits agricoles bien de chez nous. Ils font double recette, et cette générosité du Libanais (pour lui-même finalement) donne chaud au cœur. Même les amateurs, plus ou moins cyniques, de galette y trouvent leur compte car le kaak national leur est aussi proposé. Ce printemps en automne, c’est une goutte de rosée. J.I.
 Une levée de boucliers, un tollé pour ainsi dire sans précédent. Le splendide, le flamboyant, l’inégalable, l’incomparable système éducatif libanais tout entier compromis par l’admission d’une poignée de petits zigs syriens à l’UL. Admettons. Et n’en parlons plus autant. Car le rouge au front est au bout. Quand on organise trois sessions pour les examens...