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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Le patriarche maronite tente de calmer la polémique sur les détenus en Syrie

 Recevant dimanche 24 décembre une délégation de parents de détenus en Syrie, le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a tenté de calmer la polémique déclenchée il y a quelques semaines sur cette affaire. «Nous avons à plusieurs reprises fait des réclamations sur ce sujet», a dit Mgr Sfeir aux parents. «Mais cette affaire n’est pas aussi simple que certains le croient, car si l’ont veut revenir un quart de siècle en arrière, on découvre que tout le monde était responsable. À l’époque, il n’y avait pas d’État, il n’y avait que des milices et le nombre des morts a peut-être dépassé les 200 000». «C’est pourquoi il est temps de mettre un terme à cette affaire. Alors nous invitons tous ceux qui ont des preuves (sur le fait que leurs proches sont toujours détenus en Syrie) à les fournir à l’État». Par ailleurs, dans son homélie prononcée le même jour, le patriarche a invité tous les Libanais à «la participation» à la vie nationale et à la reconstruction. Mercredi, le patriarche a reçu une délégation de l’évêché maronite de Deir el-Ahmar devant laquelle il a réitéré son appel au rétablissement de la souveraineté, de l’indépendance et de la liberté de décision du Liban. «Nous voulons être les maîtres chez nous et pas chez les autres», a-t-il notamment dit. Mgr Sfeir a en outre reçu notamment le ministre de l’Intérieur Élias Murr qui a indiqué que l’entretien a porté sur les questions de l’heure, ainsi que le vice-président de la Chambre Élie Ferzli, le député Farid el-Khazen, le président du Parti national libéral Dory Chamoun et une délégation du Bloc national conduite par le secrétaire général du parti Antoine Klimos.
 Recevant dimanche 24 décembre une délégation de parents de détenus en Syrie, le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a tenté de calmer la polémique déclenchée il y a quelques semaines sur cette affaire. «Nous avons à plusieurs reprises fait des réclamations sur ce sujet», a dit Mgr Sfeir aux parents. «Mais cette affaire n’est pas aussi simple que certains le...