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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Otages Beilin rejette les revendications du Hezbollah

 Le ministre israélien de la Justice, Yossi Beilin, a déclaré que les conditions posées par le chef du Hezbollah, cheikh Hassan Nasrallah, pour la libération de prisonniers israéliens retenus par son groupe étaient irréalistes. «Il rend les négociations très difficiles parce que nous ne connaissons pas vraiment l’état des soldats», a dit Beilin à l’issue d’une rencontre avec les familles des trois soldats capturés par le Hezbollah en octobre, lors d’une embuscade à la frontière israélo-libanaise en territoire occupé par Israël. Nasrallah avait déclaré à Beyrouth qu’une fois que l’Allemagne, qui fait office de médiateur, lui «ferait parvenir une réponse positive des Israéliens», les prisonniers seraient libérés «le lendemain». En échange des soldats, le Hezbollah a demandé à Israël de libérer tous ses prisonniers arabes et de livrer une carte indiquant l’emplacement de toutes les mines posées dans le sud du Liban. «Il (Nasrallah) a seulement dit hier “si vous me donnez tout ce que je veux, alors nous pourrons rapidement boucler les négociations”. Mais cela n’est pas une négociation et ses revendications sont irréalistes», a dit Beilin à des journalistes. Israël réclame aussi la libération par le Hezbollah d’un civil israélien, un colonel de réserve, qui a, selon Israël, été enlevé lors d’un voyage d’affaires en Suisse. Le Hezbollah affirme que cet homme a été attiré au Liban où il a été capturé. Israël veut aussi la libération de l’aviateur Ron Arad, dont l’avion a été abattu au-dessus du Liban en 1986. Arad a été fait prisonnier par un groupe libanais non identifié, mais l’État hébreu pense que le Hezbollah et l’Iran ont des informations sur l’aviateur, ce que dément le parti de Dieu. Beilin s’est dit convaincu que les revendications de Nasrallah ne constituaient qu’une position de départ dans des négociations qui viennent de s’ouvrir.
 Le ministre israélien de la Justice, Yossi Beilin, a déclaré que les conditions posées par le chef du Hezbollah, cheikh Hassan Nasrallah, pour la libération de prisonniers israéliens retenus par son groupe étaient irréalistes. «Il rend les négociations très difficiles parce que nous ne connaissons pas vraiment l’état des soldats», a dit Beilin à l’issue d’une...