Ghanem : libération de Geagea et retour de Aoun

Le député Antoine Ghanem a affirmé que la situation nécessite «une véritable union nationale qui ne peut se réaliser sans la libération du Dr Samir Geagea et le retour du général Michel Aoun pour que les Libanais, chrétiens et musulmans, puissent s’entendre sur la construction du Liban de demain». Dans une interview accordée à l’hebdomadaire as-Sayad, M. Ghanem a également évoqué la réconciliation au sein du parti Kataëb et la nécessité de rééquilibrer les relations libano-syriennes. Au niveau de la réconciliation Kataëb, il a relevé les répercussions positives du retour du président Amine Gemayel, ajoutant, toutefois, que «la réalité s’est avérée en contradiction avec les espoirs» bâtis sur ce retour. Il a ajouté, comme preuve de l’échec des tentatives de rapprochement, «les considérations personnelles» et l’attitude de certains qui cherchent à s’assurer le pouvoir au sein du parti. Il a estimé que «l’intérêt du parti réside dans son union autour du président Gemayel dont nous connaissons les positions avant-gardistes dans les années 60 et 70». Commentant les relations libano-syriennes, M. Ghanem a souhaité qu’elles soient «d’égal à égal, ce qui n’est pas le cas. Je suis convaincu qu’à l’issue du retrait israélien, le Liban ne saurait se permettre d’envenimer ses relations avec la Syrie ou les pays arabes. Nous tenons néanmoins à préciser que cette relation doit se faire dans l’intérêt des deux pays».