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Actualités - CHRONOLOGIE

Cedar Watch : Qu’est-il advenu des autres détenus ?

 L’ONG Cedar Watch s’est déclarée «peu surprise du nombre réduit» de Libanais libérés et des insinuations de «fin heureuse» au dossier des Libanais détenus dans les prisons syriennes et a réclamé des précisions sur le sort d’autres prisonniers qui n’ont pas refait surface, dont plusieurs officiers de l’armée libanaise, deux moines mariamites et l’ancien membre du bureau politique des Kataëb Boutros Khawand. Dans un communiqué publié à partir de son bureau de Londres, Cedar Watch a tenu à préciser les points suivants : • «En mars 1998, les autorités syriennes ont relâché un groupe de 121 détenus libanais et ont affirmé que seuls 25 autres étaient maintenus en captivité. Tout à coup, ce chiffre est monté à 50 avec la récente décision de libérer les détenus. Tout cela est très indicatif de l’inexactitude des affirmations syriennes quant au nombre de détenus. • Les nouvelles libérations, ajoutées à celles de 1998, sont loin d’atteindre le nombre total de 210 détenus annoncé par le président Élias Hraoui lors de sa rencontre avec des étudiants à Baabda. La Syrie est donc invitée à révéler le sort des autres prisonniers. • L’excuse selon laquelle les listes soumises comprennent les noms de personnes disparues au cours de la guerre au Liban est démentie par les témoignages publiés par la presse libanaise et étrangère affirmant que plusieurs dizaines de détenus avaient pu rencontrer leurs parents dans les camps de détention de Masnaa, Mazzé et Sednaya. Où ont-ils donc disparu ? • Que sont donc devenus Boutros Khawand que plusieurs témoins affirment être encore vivant ? Quel est le sort des officiers et des soldats libanais enlevés le 13 octobre 1990 ? Où sont les moines mariamites Albert Cherfan et Sleimane Abou Khalil que les habitants de Kornayel ont aperçu dans un convoi de prisonniers se dirigeant vers la Syrie ?». Le communiqué conclut que cette affaire est loin d’être terminée et réclame la création d’une «commission neutre composée de représentants d’associations internationales pour les droits de l’homme, de la Croix-Rouge internationale et de la Commission européenne des droits de l’homme» chargée de retrouver la trace des disparus et d’assurer leur libération.
 L’ONG Cedar Watch s’est déclarée «peu surprise du nombre réduit» de Libanais libérés et des insinuations de «fin heureuse» au dossier des Libanais détenus dans les prisons syriennes et a réclamé des précisions sur le sort d’autres prisonniers qui n’ont pas refait surface, dont plusieurs officiers de l’armée libanaise, deux moines mariamites et l’ancien...