Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

VIE POLITIQUE - Berry s’enferme dans son silence Baabda et Aïn el-Tiné d’accord pour « consolider la scène locale »

Le chef du Parlement, M. Nabih Berry, reste enfermé dans son silence et refuse résolument de commenter aussi bien son ouverture en direction de Bkerké que les critiques qu’elle lui a values, depuis qu’il a annoncé un prochain redéploiement syrien après son entretien avec le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir. Même dans son entourage, on n’a pas voulu fournir d’informations sur les résultats de son entretien, hier, avec le président de la République, le général Émile Lahoud, qui a également reçu M. Fouad Boutros, qui tente de rétablir les ponts entre Damas et Bkerké. M. Berry était supposé se rendre mercredi auprès du chef de l’État, mais sa visite a été décalée de 24 heures en raison de la réunion du Conseil des ministres. Pour toute précision au sujet de l’entretien Lahoud-Berry, l’Agence nationale d’information a indiqué que les chefs de l’État et du Parlement ont débattu des «démarches politiques au cours des derniers jours sur la scène locale et des positions qui ont été annoncées dans leur sillage». «Les deux responsables se sont entendus sur la nécessité de consolider la scène locale face aux échéances prévues». C’est par ces deux phrases sibyllines que l’Ani a annoncé les résultats de l’entretien Lahoud-Berry, laissant la voie ouverte à plusieurs interprétations. Le président de la Chambre aurait-il fait machine arrière ? S’est-il entendu avec le chef de l’État pour clore le dossier de la présence syrienne ou, au contraire, y a-t-il eu un accord à Baabda pour poursuivre le dialogue avec Bkerké, loin des feux de la rampe ? On sait que des réserves avaient été exprimées dans les milieux proches de la présidence de la République au sujet de l’annonce faite par M. Berry sur un prochain redéploiement syrien. Dans ces milieux, on s’était demandé sur quoi le président de la Chambre s’était fondé pour tenir ces propos, soulignant que la position de l’État par rapport au dossier syrien n’a pas changé. Les prochains jours doivent apporter une réponse à toutes les questions posées, surtout si le président de la Chambre décide de rompre le silence dans lequel il se cantonne. Parallèlement, aucun détail n’a pu être obtenu au sujet de l’entretien du général Lahoud avec M. Boutros qui lui a communiqué les résultats de son récent entretien avec le président syrien, M. Bachar el-Assad, à Damas et des contacts qui l’avaient suivi. Par ailleurs, le président Lahoud a reçu l’ancien chef du gouvernement Sélim Hoss ainsi qu’une délégation d’évêques melkites qui l’a officiellement informé de l’élection de Mgr Grégoire III Lahham, patriarche de la communauté grecque-catholique. La délégation, formée, de NN SS Youssef Kallas, Antoine Hayek et Boutros Moallem, a invité le chef d’État à assister à la première messe solennelle qui sera célébrée par Mgr Lahham, dimanche à 10h en la cathédrale St-Paul à Harissa. Parmi les visiteurs du président, le procureur général près la Cour de cassation, M. Adnane Addoum.
Le chef du Parlement, M. Nabih Berry, reste enfermé dans son silence et refuse résolument de commenter aussi bien son ouverture en direction de Bkerké que les critiques qu’elle lui a values, depuis qu’il a annoncé un prochain redéploiement syrien après son entretien avec le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir. Même dans son entourage, on n’a pas voulu fournir...