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Le mufti jaafarite met en garde contre le retour de « l’esprit de discorde »

Le mufti jaafarite, cheikh Abdel-Amir Kabalan, a mis en garde hier contre un retour à l’esprit de discorde confessionnel qui a déchiré le tissu social au Liban. « Le Liban, a-t-il dit, est un gage qui nous est confié, il n’appartient ni aux chrétiens, ni aux musulmans ». Le dignitaire chiite a tenu ces propos au cours d’une cérémonie funèbre commémorant le décès de la mère du député et ancien ministre Yassine Jaber, à Nabatiyeh. « Des rassemblements se tiennent ici et là qui desservent l’intérêt national, a dit cheikh Kabalan. Elles auraient pu servir le pays si elles avaient pu contribuer à en consolider l’unité interne et l’esprit de coopération avec les frères arabes, en particulier la Syrie (...) mais je vois à l’horizon des menaces d’un retour à la guerre et à la discorde, et j’en avertis tout le monde : le Liban est un gage qui nous est confié. Il n’appartient ni aux chrétiens, ni aux musulmans. C’est la patrie de la convivialité entre tous les Libanais. Notre devoir est de le protéger comme on le ferait de sa propre personne. Attention à l’esprit de discorde et de division ! » Par ailleurs, cheikh Abdel-Amir Kabalan a mis en garde contre « l’esprit d’indifférence et de minimalisation » avec lequel les officiels libanais accueillent les coups portés aux intérêts libanais en Afrique, en Europe ou en Amérique. Il a considéré que la contribution des milieux d’émigrés à la richesse nationale est « la colonne vertébrale » de l’économie libanaise et que les « campagnes sionistes » contre ces intérêts doivent être pris au sérieux.
Le mufti jaafarite, cheikh Abdel-Amir Kabalan, a mis en garde hier contre un retour à l’esprit de discorde confessionnel qui a déchiré le tissu social au Liban. « Le Liban, a-t-il dit, est un gage qui nous est confié, il n’appartient ni aux chrétiens, ni aux musulmans ». Le dignitaire chiite a tenu ces propos au cours d’une cérémonie funèbre commémorant le décès de...