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Actualités - CHRONOLOGIE

Le parti dénonce « les pratiques dangereuses » du pouvoir Le PNL dresse un bilan affligeant de l’année 2002

Le Parti national libéral (PNL) a dressé hier un bilan affligeant de l’année 2002, dénonçant les « pratiques dangereuses du pouvoir », notamment à l’encontre des libertés publiques, des conditions de vie du citoyen et de la dignité des Libanais. « Dans ce cadre est venue s’inscrire la répression organisée des mouvements de protestation. Lesquels visent à exprimer de manière pacifique et démocratique le refus de se résigner à la satellisation du Liban, à la souveraineté manquée, à l’absence perpétuelle de libre décision, de se soumettre aux directives des services de renseignements et de ployer sous le joug de ceux qui prennent appui sur le pouvoir de tutelle pour assurer leurs intérêts politiques et financiers », a affirmé le PNL. « Ces pratiques ont atteint leur paroxysme avec la fermeture de la MTV et l’annulation du mandat de Gabriel Murr par une décision politique aux allures judiciaires, dans le cadre d’un scénario préparé à l’avance et dont les épisodes étaient divulgués par les demi-dieux. Ces demi-dieux dont les désirs sont devenus des ordres incontournables », a-t-il poursuivi. « Tous les mécanismes officiels doivent être mis à la disposition de ces personnes pour qu’elles mettent leurs desiderata en application, et rien ne peut calmer leur courroux, excepté des sacrifices qui font fi de toute considération politique ou humanitaire. Il n’y a pas de limites, dans le cadre de l’état de fait qui prévaut actuellement, à leur despotisme », a estimé le PNL. « Il convient également de rappeler la fabrication de dossiers qui n’a son pareil que dans les régimes totalitaires, lesquels appartiennent à la fosse commune de l’histoire », a indiqué le PNL, qui a également fait allusion aux « tentatives de semer la discorde » et aux « créations de groupuscules et de contre-manifestations manipulés pour faire face à Kornet Chehwane ». « Et ce à l’heure où le pouvoir affirme œuvrer à l’élimination de groupuscules et au moment où il vante les mérites de la démocratie et de la liberté tout en les poignardant », a-t-il ajouté. « Tout cela se produit alors que l’Irak est de plus en plus en danger et la cause palestinienne de plus en plus visée. Ce qui nous incite à respecter les garde-fous que nous impose la situation délicate, contrairement aux gens du pouvoir qui sont toujours mus par un enthousiasme offensif », a souligné le PNL. Il a enfin souhaité que « la nouvelle année apporte avec elle le changement, lequel est le fruit de la volonté nationale libre et qui se base sur les valeurs qui ont fait du Liban le porteur d’un message unique, notamment dans le cadre des développements qui se produisent dans le monde ». Le PNL a par ailleurs condamné l’attentat à la vie du juge Fady Nachar, estimant notamment que le fait « qu’on ait pas identifié et sanctionné les assassins des quatre juges de Saïda avait encouragé à la répétition d’un tel crime ». Mise au point des étudiants du PNL La section estudiantine du Parti national libéral (PNL) a publié hier un communiqué démentant les informations de presse selon lesquelles « il y aurait des groupes d’étudiants, à la faculté de droit de l’Université Saint-Joseph, utilisant le nom de “courant chamounien” et agissant indépendamment du parti ». « La section estudiantine du parti assure qu’il n’existe pas de groupe estudiantin qui ne fasse pas partie d’elle ou répondant à des directives autres que celles du commandement du parti », a conclu le communiqué.
Le Parti national libéral (PNL) a dressé hier un bilan affligeant de l’année 2002, dénonçant les « pratiques dangereuses du pouvoir », notamment à l’encontre des libertés publiques, des conditions de vie du citoyen et de la dignité des Libanais. « Dans ce cadre est venue s’inscrire la répression organisée des mouvements de protestation. Lesquels visent à exprimer de...