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Actualités - CHRONOLOGIE

Lahoud déterminé à préserver les fonds publics, assurent les sources de Baabda

De sources officielles proches de Baabda, on a répondu hier aux critiques formulées au sujet des décisions prises en Conseil des ministres concernant le dossier de la téléphonie mobile, en assurant notamment la détermination du chef de l’État, le général Émile Lahoud, à préserver les fonds publics. « Contrairement à la campagne orchestrée par certains qui prétendent que l’État renonce à ses droits et qu’il a accepté aujourd’hui ce qu’il avait rejeté dans le passé, la formule approuvée en Conseil des ministres préserve l’ensemble des droits de l’État et peut assurer au Trésor des rentrées supplémentaires qui n’étaient pas prévues dans le passé », ont indiqué les sources, assurant que « les principes définis depuis mai dernier par le président, pour la gestion de ce dossier, demeurent les mêmes, le plus important étant que les deniers publics restent la propriété de l’État ». De mêmes sources, on a ensuite mis l’accent sur « cinq éléments positifs de l’accord » approuvé en Conseil des ministres et élaboré par le Conseil supérieur de la privatisation : – « Régler le dossier de la téléphonie mobile surtout que les deux opérateurs étaient les seuls à profiter du retard. – Réserver le droit de l’État à encaisser les deux mandats de recouvrement lancés contre les deux sociétés qui gèrent le réseau cellulaire, en les associant à l’arbitrage pour garantir leur paiement. – Augmenter la part de l’État (des bénéfices d’exploitation du réseau cellulaire) à partir du moment où l’arbitrage sera annoncé, en y ajoutant les recettes obtenues par les deux sociétés grâce aux services supplémentaires qu’elles ont institués. Selon certaines informations et stastistiques, les deux opérateurs devraient verser près d’un milliard de dollars à l’État. – Changer les lieux d’arbitrage. – Permettre à l’État de connaître exactement les bénéfices des deux sociétés et la valeur réelle du secteur de la téléphonie mobile. » Les sources ont ensuite indiqué que « les campagnes orchestrées depuis quelque temps (contre l’accord approuvé en Conseil des ministres) font abstraction d’une vérité fondamentale, à savoir que les droits de l’État sont aujourd’hui garantis alors qu’ils étaient dans le passé spoliés, paralysés ou contrôlés et que l’arbitrage sera en faveur du Liban. » Elles ont assuré que le président « suivra de près l’exécution des clauses de l’accord ». Pas de « lâchage » de Cardahi Par ailleurs, une source autorisée au palais de Baabda a démenti les informations selon lesquelles le président Lahoud aurait « lâché » le ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, dans l’affaire de la privatisation de la téléphonie mobile. « Le ministre Cardahi, souligne la source en question, a géré ce dossier avec le plus grand sérieux et en faisant preuve d’intégrité et de désintéressement. Son seul souci était de défendre les droits de l’État. Plusieurs de ses observations ont été prises en considération dans la formule de règlement auquel on a abouti. » La même source a, d’autre part, affirmé qu’il ne saurait être question pour le chef de l’État de se laisser entraîner à un quelconque partage de gâteau en ce qui concerne l’octroi de licences pour l’exploitation du réseau cellulaire. « Le seul souci du président est d’appliquer la loi », a affirmé la source susmentionnée.
De sources officielles proches de Baabda, on a répondu hier aux critiques formulées au sujet des décisions prises en Conseil des ministres concernant le dossier de la téléphonie mobile, en assurant notamment la détermination du chef de l’État, le général Émile Lahoud, à préserver les fonds publics. « Contrairement à la campagne orchestrée par certains qui prétendent...