Médias Baalbacki rappelle le combat pour la défense des libertés de l’Ordre de la presse

L’Ordre de la presse a tenu hier son assemblée générale annuelle, en prologue de laquelle son président, Mohammed Baalbacki, s’est exprimé au nom de l’ensemble de ses collègues. Pour évoquer, d’abord, les positions adoptées par l’Ordre à l’égard de toutes les questions nationales. « À commencer par les principes en lesquels la presse continue de croire et de défendre : le message du Liban, et son rôle de garant des libertés – de pensée, d’opinion, de croyance –, ainsi que leur plus large pratique, dans le cadre de la loi, évidemment », a-t-il indiqué. Incluant également dans les principes en lesquels la presse croit, la « redynamisation de l’unité nationale », qui est l’ossature du système, et la condition sine qua non du message et du rôle précités. Mohammed Baalbacki rappelle ainsi que dans l’affaire de la MTV, l’Ordre de la presse se tenait « en même temps aux côtés des libertés et de la loi », et qu’il continue de demander que le jugement se fasse le plus vite possible, « pour que soient garanties les libertés de la presse et pour éviter toute crise sociale et humaine aiguë » qui naîtrait du chômage forcé de 493 employés. « Au moment, surtout, où l’on déploie tous les efforts pour trouver du travail à des milliers de Libanais et dissuader ces derniers de toute velléité d’émigration », a-t-il souligné. Précisant que les patrons comme les parties concernées au sein de l’État sont « responsables » du devenir de ces employés. Mohammed Baalbaki a également fait remarquer que l’Ordre de la presse avait élevé la voix dès la mise en vigueur de la loi sur l’audiovisuel et avait mis l’accent sur ce qu’elle comportait comme « entraves aux libertés ». Enfin, il a rappelé que la tribune de l’Ordre a été, toute cette année durant, « la première tribune libre au Liban ». Une tribune à partir de laquelle « toute personne, quelles que soient sa position ou son appartenance, pouvait exprimer le plus clairement son opinion, ses doléances, et défendre sa position », a affirmé Mohammed Baalbacki.