Le Comité national islamo-chrétien condamne toute exploitation de la religion à des fins politiques

Le Comité national islamo-chrétien pour le dialogue a condamné hier toute « exploitation de la religion à des fins politiques », et déclaré croire en une « culture du dialogue » pour rapprocher les points de vue divergents que peuvent avoir les Libanais, sous la houlette de l’État. Le comité a comencé par manifester son « inquiétude » à la poursuite des joutes verbales opposant diverses forces politiques, laissant croire que « les Libanais sont divisés confessionnellement ». Ce phénomène « inquiète et désole les instances spirituelles musulmanes et chrétiennes », affirme un communiqué publié à l’issue de la réunion du comité, en présence de ses sept membres : MM. Harès Chéhab et Mohammed Sammak, ses deux secrétaires généraux, et MM. Camille Menassa, Abbas Halabi, Jean Salmanian, Ali el-Hassan et Michel Abs. Le comité a formulé l’espoir que l’État prenne l’initiative d’une « démache d’entente » entre les communautés et a demandé pour conclure à toutes les forces politiques d’agir de telle sorte que « la confiance des Libanais dans leur État soit renforcée, ainsi que la confiance de la communauté internationale dans le Liban ».