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Actualités - CHRONOLOGIE

Paris II - Le Premier ministre s’envole demain pour les USA en compagnie de Siniora, Fleyhane et Salamé Hariri s’entretiendra à Washington avec le secrétaire US au Trésor

C’est demain, dimanche, que le Premier ministre, Rafic Hariri, prendra l’avion pour Washington où il entreprendra une série de contacts s’inscrivant dans le cadre des préparatifs de la conférence de Paris II qui regroupera le 23 novembre à l’Élysée les pays donateurs et les organismes économiques appelés à aider le Liban à sortir de la crise financière dans laquelle il se débat. M. Hariri sera accompagné des ministres des Finances, Fouad Siniora, et de l’Économie, Bassel Fleyhane, et du gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé. Il sera reçu dans la capitale fédérale par le directeur général du Fonds monétaire international, Horst Koehler, et les hauts responsables de la Banque mondiale. M. Hariri, qui regagnera Beyrouth mercredi, s’entretiendra également avec le secrétaire américain au Trésor, Paul O’Neil. Cette dernière rencontre n’était pas (officiellement) prévue au programme des entretiens de M. Hariri. La série de réunions que tiendra la délégation libanaise à Washington portera sur les conditions de l’octroi au Liban de crédits préférentiels à long terme afin de juguler le service de la dette publique qui atteint des proportions alarmantes. M. Hariri exposera à ses interlocuteurs les grandes lignes des efforts déployés par le gouvernement afin de redresser la situation sur le plan financier. La perception que s’est forgée le FMI à cet égard revêt une importance certaine dans la mesure où elle pourrait faciliter ou non l’entreprise de sauvetage enclenchée par le pouvoir. Les milieux économiques et financiers sont notamment dans l’attente du rapport du FMI concernant la situation économique au Liban. Ce rapport se basera notamment sur le résultat de la mission d’information que vient d’effectuer à Beyrouth une délégation du FMI, conduite par le directeur du département Moyen Orient et Afrique au FMI, Georges Abed. Au cours de la seconde quinzaine du mois d’octobre, M. Abed et la délégation qui l’accompagnait ont discuté de la situation économique au Liban avec les pôles du pouvoir ainsi qu’avec les représentants des principaux organismes économiques. M. Abed a regagné Washington il y a une semaine au terme de sa mission à Beyrouth. L’attitude que pourrait adopter le FMI lors de la conférence de Paris II dépendra dans une certaine mesure du rapport que M. Abed fera à ses supérieurs à Washington. Rappelons que l’Élysée a adressé des invitations aux pays suivants pour la participation à Paris II : Allemagne, Canada, États-Unis, Grande-Bretagne, Italie, Japon, Belgique, Espagne, Danemark (présidence de l’Union européenne), Arabie saoudite, Bahreïn, Émirats arabes unis, Koweït, Oman, Qatar et Malaisie. Chaque pays déterminera son niveau de participation que « nous souhaitons le plus élevé possible », a souligné la présidence française. Ont également été conviés, la Commission européenne, la Banque européenne d’investissement, le Fonds monétaire arabe, le Fonds saoudien pour le développement, le Fonds koweïtien pour le développement arabe et le Fonds arabe pour le développement économique et social, en sus du FMI et de la Banque mondiale.
C’est demain, dimanche, que le Premier ministre, Rafic Hariri, prendra l’avion pour Washington où il entreprendra une série de contacts s’inscrivant dans le cadre des préparatifs de la conférence de Paris II qui regroupera le 23 novembre à l’Élysée les pays donateurs et les organismes économiques appelés à aider le Liban à sortir de la crise financière dans laquelle...