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Le plan de route US n’a pas convaincu Beyrouth

Le Liban a lu la « road map », le plan de route américain consacré à un règlement global et définitif de la guerre israélo-palestinienne. Un plan livré par le secrétaire d’État adjoint pour les Affaires du Proche-Orient, William Burns, au chef de l’État, Émile Lahoud. Et le Liban estime qu’elle est bien plus « théorique » que pratique. Et ce, « malgré le fait qu’elle comporte un calendrier-programme pour une exécution étape par étape ». Des sources bien informées rapportées par notre correspondant au palais Bustros, Khalil Fleyhane, disent que ce plan est « lent », qu’il se base sur « la politique des étapes ». Une politique « considérée par le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, comme ayant prouvé son inutilité. Et le Liban partage ce point de vue, il considère ce plan de route comme étant fragile, parce que chaque “étape” qui comporte un calendrier-programme est susceptible, à la base, d’être entravée ». Cela sans compter que l’application de ce plan est « longue – près de trois ans ». Les sources en question s’étonnent également du fait que l’initiative arabe de paix ait été « congelée jusqu’en 2005, c’est-à-dire pour dans trois ans, alors qu’elle avait reçu l’approbation du quartette ». D’ailleurs, toutes ces remarques ont été faites à William Burns par l’un ou l’autre des dirigeants libanais qu’il a rencontrés. Des critiques ont également été soulevées sur le « souci américain d’annihiler la position du président de l’Autorité palestinienne, Yasser Arafat, et de transférer le pouvoir décisionnel au gouvernement palestinien ». Estimant que cette insistance vient torpiller l’attachement arabe à garder Arafat là où il est, et à donner toutes les libertés au peuple palestinien pour élire son successeur ou le confirmer au pouvoir. Les sources précitées ont indiqué que Washington comptait garder un œil bien braqué sur les élections en Palestine, et en évaluer le succès. De même que les USA entendent bien réhabiliter le service de sécurité palestinien, « dont la mission première serait de surveiller les résistants à l’occupation israélienne, à les arrêter et à les empêcher de mener toute opération contre civils ou militaires israéliens. Ce sont des conditions qui doivent précéder toute réduction de l’occupation israélienne ou tout déblocage de fonds palestiniens confisqués par Israël ».
Le Liban a lu la « road map », le plan de route américain consacré à un règlement global et définitif de la guerre israélo-palestinienne. Un plan livré par le secrétaire d’État adjoint pour les Affaires du Proche-Orient, William Burns, au chef de l’État, Émile Lahoud. Et le Liban estime qu’elle est bien plus « théorique » que pratique. Et ce, « malgré le fait...