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Hariri : Burns ne m’a proposé aucune solution concrète ; les experts doivent terminer leur travailI

Interrogé par la chaîne américaine CNN sur son entretien avec l’émissaire américain, le Premier ministre, Rafic Hariri, a déclaré avoir été informé par William Burns de certains détails à propos de « réels progrès » enregistrés en coulisses en ce qui concerne le dossier israélo-palestinien. « Mais les choses restent encore très difficiles, et cela ne changera pas tant que l’on n’appliquera pas les résolutions de l’Onu ». Sur le point de savoir, ensuite, s’il partageait l’avis du président syrien Bachar el-Assad (« les États-Unis ne comprennent rien au Proche-Orient »), Rafic Hariri a déclaré que les Américains connaissent « très bien » la situation, mais que le problème « c’est comment ils réagissent à ce qui se passe » au P-O. « Tant que les Israéliens continueront d’occuper les territoires palestiniens, et qu’ils empêcheront les Palestiniens de s’auto-gouverner au sein d’un véritable État, je ne vois pas comment les choses pourraient se stabiliser », a-t-il affirmé. En ce qui concerne le dossier du Wazzani, le Premier ministre a rappelé que tout ce que le Liban demande, c’est la coopération avec les Nations unies, les États-unis et l’UE, afin de définir la part d’eau qui revient au Liban et celle à laquelle à droit Israël. « Nous ne voulons pas plus, mais nous n’accepterons certainement pas moins », a martelé Rafic Hariri. Insistant sur la valeur « stratégique » de l’eau dans la région. Et sur le point de savoir si le Liban était prêt à faire la guerre de l’eau, il a précisé que ce n’était pas la première fois qu’Israël avait recours aux menaces et à la guerre afin d’obliger les gens à renoncer à leurs droits, ceux régis par la légalité internationale. « Nous ne voulons ni la guerre ni l’escalade ni le face-à-face, nous voulons un règlement pacifique », a-t-il insisté. Soutenant que le Liban est prêt à coopérer pour cela avec les Nations unies et tous les pays amis, dont les États-Unis, et précisant que William Burns ne lui avait fait part d’aucune solution concrète en ce qui concerne le Wazzani. « Les experts n’ont pas encore terminé leurs travaux, mais nous avons déjà dit que nous voulons des experts indépendants », a-t-il ajouté.
Interrogé par la chaîne américaine CNN sur son entretien avec l’émissaire américain, le Premier ministre, Rafic Hariri, a déclaré avoir été informé par William Burns de certains détails à propos de « réels progrès » enregistrés en coulisses en ce qui concerne le dossier israélo-palestinien. « Mais les choses restent encore très difficiles, et cela ne changera pas...