Une réussite qui rejaillit sur le Liban

Le Sommet de la francophonie a permis au Liban d’enregistrer des succès sur divers plans, estimait-on hier de sources diplomatiques proches du pouvoir. Ces sources se félicitent tout d’abord de « la réussite du Sommet au plan de l’organisation, de la supervision, de la sécurité et de la logistique » assurées par le pays hôte. Elles soulignent, en outre, le rôle du Liban dans la politisation accélérée de la francophonie, mais aussi le soutien du Sommet à des positions défendues par le chef de l’État, Émile Lahoud, notamment dans son discours d’ouverture, vendredi dernier. Elles citent en particulier l’adoption par la francophonie de l’initiative de paix arabe et d’une « position avancée » au sujet de l’Irak. Ces sources affirment, d’autre part, qu’une lecture « attentive » de la Déclaration de Beyrouth montrerait que le conflit israélo-arabe était « au centre » des résolutions adoptées. Ces sources soulignent qu’en tout état de cause, ces résolutions « ne portent pas atteinte aux positions constantes du Liban ». Elles ont seulement été « formulées de façon différente parce que les pays francophones ne sont pas tous des pays arabes, et on ne peut donc pas leur demander d’avoir la même attitude que les pays arabes », poursuit-on de mêmes sources.