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Actualités - CHRONOLOGIE

Vie politique - Harb accuse le pouvoir de vouloir donner le coup de grâce à l’opposition Sfeir hausse le ton et dénonce une justice sélective(photo)

Les membres de la Ren-contre de Kornet Chehwane ont tenu hier des états généraux au siège patriarcal de Bkerké, sans que l’on soit en mesure de savoir ce qui exactement s’est dit entre les quatre grands murs du salon patriarcal. En soirée, tous les membres de la rencontre politique s’étaient donné le mot pour éteindre leurs portables. Le patriarche maronite avait quand même donné le ton, au cours de l’homélie dominicale, en critiquant l’ouverture « capricieuse » des dossiers judiciaires, et en estimant qu’on était là « très loin de la notion de justice ». Le chef de l’Église maronite faisait allusion, bien entendu, à la réouverture du dossier des hélicoptères français Puma, grâce auquel le pouvoir politique cherche à compromettre l’ancien chef de l’État Amine Gemayel. Pour sa part, le député Boutros Harb a déclaré, à l’issue de la réunion, que la vie politique au Liban est entrée dans une nouvelle phase marquée par la volonté du pouvoir de ne plus tolérer d’opposition et de « donner le coup de grâce » à tous ceux qui contestent l’hégémonie syrienne au Liban. Les responsables, a-t-il mis en garde, « sapent les bases mêmes de la démocratie parlementaire ». Les membres de Kornet Chehwane se réuniront cette semaine pour décider de la manière de faire front, a-t-il annoncé. Toutefois, le député a été d’accord sur la nécessité de mesurer les attaques contre la Syrie, affirmant que Kornet Chehwane « ne désire pas embarrasser la Syrie » ni l’affaiblir, tout en maintenant son exigence d’une application de l’accord de Taëf et d’un repli puis d’un retrait syriens. PAGE 2
Les membres de la Ren-contre de Kornet Chehwane ont tenu hier des états généraux au siège patriarcal de Bkerké, sans que l’on soit en mesure de savoir ce qui exactement s’est dit entre les quatre grands murs du salon patriarcal. En soirée, tous les membres de la rencontre politique s’étaient donné le mot pour éteindre leurs portables. Le patriarche maronite avait quand...