Actualités - CHRONOLOGIE
Opposition Aoun : Le régime est incapable de se remettre en question
le 25 septembre 2002 à 00h00
L’ancien chef de gouvernement de transition, le général Michel Aoun, s’en est pris hier dans un communiqué aux politiciens libanais, « sous la dictature syrienne et son hégémonie sur le Liban ». « Un tel régime ne peut se remettre en question (...) et tout changement interne mettrait en péril son existence. Il refuse la participation et veut garder le monopole au niveau de la représentation. C’est pour cela que tous les appels de l’opposition à l’assainissement de la situation sont inutiles. Par ailleurs, les appels similaires émanant du pouvoir sont des subterfuges », a-t-il poursuivi. Prenant la défense de la MTV, « la seule télévision qui tenait compte des gens et qui donnait un peu d’espoir », il a accusé certains politiciens libanais d’être en politique des citoyens de seconde zone, des « dhimmis ». « La citoyenneté de seconde zone imposée au Liban au plan politique fait de tout être libre un extrémiste et un traître à éliminer. Le citoyen de seconde zone au plan politique n’a pas de droits protégés par la loi. Seule sa vie biologique est préservée, en échange de son allégeance à une famille, une tribu ou un régime », a-t-il indiqué, en se référant aux propos tenus par le vice-président de la Chambre, Élie Ferzli, sur la chaîne al-Jazira. Il a enfin demandé qui avait assassiné les journalistes Riad Taha, Sélim Laouzi, et « pourquoi les services de sécurité ne divulguent pas des informations sur ces assassinats ».
L’ancien chef de gouvernement de transition, le général Michel Aoun, s’en est pris hier dans un communiqué aux politiciens libanais, « sous la dictature syrienne et son hégémonie sur le Liban ». « Un tel régime ne peut se remettre en question (...) et tout changement interne mettrait en péril son existence. Il refuse la participation et veut garder le monopole au niveau...
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