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Actualités - CHRONOLOGIE

Rapport de Aridi sur la situation de l’audiovisuel : vingt-six radios privées ont cessé d’émettre

Le ministre de l’Information, Ghazi Aridi, a présenté hier un rapport aux présidents Émile Lahoud et Rafic Hariri, ainsi qu’à ses collègues sur la situation des médias audiovisuels qui devaient se conformer avant le 15 septembre aux décisions prises le 11 août dernier par le Conseil des ministres. C’est ainsi que 26 stations de radio, qui, jusqu’au 15 septembre, fonctionnaient encore sans licence, ont cessé d’émettre, à l’exception de la Voix du Liban arabe appartenant à Ibrahim Koleilat, chef des Mourabitoun, et une autre radio émettant sur 91 FM. Voici par ailleurs les stations de radio qui ont cessé d’émettre, selon le rapport présenté par M. Aridi : – À Beyrouth et dans le Mont-Liban : Paradise (en langues arabe et arménienne ), al-Hilal (le Croissant), Radio Royal, al-Horiya (la Liberté), Joy, New Power, Kiss FM, Saout al-Noujoum (la Voix des Étoiles), Rock FM, Saout el-Fan (la Voix de l’art). – Dans la Békaa : Saout el-Moustadaafine (la Voix des déshérités) et Azhar el-Békaa. – Au Nord : Radio el-Fan (Radio de l’art), Chabab el-Hob, Tripoli One, Scoop, Chabab el-Mostaqbal (la Jeunesse du futur), Group FM, Radio Farah, Radio el-Jil, Saout el-Moustaqbal (la Voix du futur), Saout el-Fayha’, Saout el-Fan (la Voix de l’art), Saout Tripoli. – Au Sud : Saout el-Farah (la Voix de la joie) et Saout el-Salam (la Voix de la paix ). Les médias religieux Le ministre de l’Information a consacré une partie de son rapport aux médias religieux, la Voix de la charité, Télé-Lumière, et al-Qor’an el-Karim. M. Aridi constate notamment que ces médias n’ont pas tenu compte de la décision du Conseil des ministres prise en 1996, mettant à la disposition de l’Assemblée des patriarches et des évêques catholiques, de Dar el-Fatwa et du Conseil supérieur chiite une onde de fréquence spéciale leur permettant d’émettre à partir de Radio-Liban. Un canal spécial consacré avait été également mis à la disposition des instances religieuses susmentionnées sur Télé-Liban, un temps d’émission égal devant être attribué à chacune des deux communautés chrétienne et musulmane. Or, selon le rapport de M. Aridi, non seulement les médias précités émettent sur des ondes qui ne leur appartiennent pas, mais ils émettent aussi aujourd’hui sur des ondes appartenant à d’autres médias qui s’en trouvent ainsi lésés. Le ministre de l’Information indique que les deux radios et la chaîne de télévision « ont refusé de présenter des demandes de licence parce qu’elles n’étaient pas prêtes à répondre à certaines conditions juridiques et religieuses qui, selon elles, sont inacceptables ». Par ailleurs, selon le même rapport, deux chaînes de télévision, UTV et ICN, n’ont toujours pas commencé à émettre bien que bénéficiant de l’autorisation du Conseil des ministres pour ce faire depuis 1999. Leurs licences devraient donc être abolies. D’autre part, sur les huit chaînes qui doivent verser des redevances à l’État pour continuer à émettre, seules trois d’entre elles se sont acquittées totalement de leur dû : la LBC, la MTV et la FTV. La NTV, al-Manar et NBN ont versé une partie de ces redevances et ont demandé que le paiement du solde soit échelonné sur plusieurs mois. À noter enfin que la plupart des radios privées n’ont pas versé l’intégralité des redevances à l’État. Elles ont également demandé un échelonnement du solde à payer.
Le ministre de l’Information, Ghazi Aridi, a présenté hier un rapport aux présidents Émile Lahoud et Rafic Hariri, ainsi qu’à ses collègues sur la situation des médias audiovisuels qui devaient se conformer avant le 15 septembre aux décisions prises le 11 août dernier par le Conseil des ministres. C’est ainsi que 26 stations de radio, qui, jusqu’au 15 septembre,...