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Actualités - OPINION

Saddam aleikoum

Moins d’un an après le grand ménage d’Afghanistan, transformé en ragoût lunaire par les bons soins des B-52 qui alternaient bombes et sacs de riz, voilà que George Dobelyou remet ça en voulant faire leur fête aux Irakiens. Cette fois, le méchant du coin s’appelle Saddam. Il est ultrabronzé, la moustache en broussaille et les sourcils en bataille. Pour les Américains, il a la binette idéale de l’ennemi public numéro deux. Le premier étant, je te le rappelle, Oussama Ben Lala, milliardaire, barbu et violeur aérien des jumelles de New York. Alors, le « papa m’a dit » que la Maison-Blanche n’arrête pas de lui chercher des poux : un coup c’est l’arme chimique, un autre les vecteurs biologiques, et maintenant le nucléaire. À l’en croire, le patron de Bagdad est à lui tout seul une académie ambulante des sciences appliquées. Certes, Saddam n’a pas le profil « bal des petits Lits blancs » ou « chanteur à La Croix de bois ». Ayant accompli le cursus habituel de ses collègues du voisinage, il gouverne comme on lui a toujours appris : une caserne, une police politique, un chef. Bon d’accord, il a lâché çà ou là quelques gaz… Mais ce n’est pas le pollueur planétaire du Texas qui le lui reprochera. Cependant, le couac est venu d’ailleurs. Au milieu des hurlements de rire de l’assistance, Tarek Aziz accepte soudain d’accueillir les inspecteurs de l’Onu. Et toc, Saddam aleikoum ! Du coup, ce sont les rouages de l’Axe du Bien qui commencent à rouiller dur. Français, Russes et Chinois se dégonflent. Ne reste plus que Blair-le- blaireau qui veut se faire pardonner son Londonistan. Résultat : George Doublevé fera sans doute sa guerre tout seul. A-t-il pour autant oublié Monsieur Laden ? Que nenni ! Mais Saddam, au moins, il sait où il est. Gaby NASR
Moins d’un an après le grand ménage d’Afghanistan, transformé en ragoût lunaire par les bons soins des B-52 qui alternaient bombes et sacs de riz, voilà que George Dobelyou remet ça en voulant faire leur fête aux Irakiens. Cette fois, le méchant du coin s’appelle Saddam. Il est ultrabronzé, la moustache en broussaille et les sourcils en bataille. Pour les Américains,...