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Actualités - CHRONOLOGIE

Berry pour une « ligne bleue » aquatique

Le chef du Législatif, Nabih Berry, a réaffirmé que le Liban reste attaché à « toute goutte de ses eaux ». Il a invité sur ce plan les Nations unies à proposer une « ligne bleue aquatique », à l’instar de la ligne bleue tracée par l’Onu le long de la frontière sud après le retrait de l’armée israélienne de la zone de sécurité, en mai 2000. Commentant l’affaire de l’exploitation des eaux du Wazzani par le Liban, le président de la Chambre a notamment déclaré : « Les Nations unies devraient tracer une ligne bleue aquatique afin que le Liban puisse préserver ses richesses hydrauliques. Nous ne nous contenterons pas du projet actuel (exécuté par le Conseil du Sud pour exploiter les eaux du Wazzani). Nos droits à ce propos se situent bien au-delà. » Interrogé sur la position de certains responsables israéliens qui suggèrent que le Liban exploite les eaux du Litani en remplacement des eaux du Wazzani, M. Berry a déclaré : « Israël a été édifié sur la terre de Palestine et pour court-circuiter le droit au retour des Palestiniens, l’État hébreu a proposé l’édification d’une patrie de rechange pour les Palestiniens sur une terre arabe. De la même façon, Israël nous propose aujourd’hui, après nous avoir volé notre eau, d’exploiter le Litani, qui est un fleuve libanais, à la place du Wazzani, qui est également un autre fleuve tout aussi libanais. Face à une telle attitude, nous estimons que l’Onu devrait tracer une ligne bleue aquatique afin que le Liban préserve ses droits. » Le dossier de l’eau et l’affaire du Wazzani ont été, par ailleurs, évoqués au cours des entretiens que le chef du Législatif a eus hier avec l’ambassadeur d’Autriche, Helmut Freudenschuss, le vice-président de la Chambre, Élie Ferzli, le ministre des Déplacés, Marwan Hamadé, Mme Nayla Moawad, députée de Zghorta, et le ministre de la Défense, Khalil Hraoui.
Le chef du Législatif, Nabih Berry, a réaffirmé que le Liban reste attaché à « toute goutte de ses eaux ». Il a invité sur ce plan les Nations unies à proposer une « ligne bleue aquatique », à l’instar de la ligne bleue tracée par l’Onu le long de la frontière sud après le retrait de l’armée israélienne de la zone de sécurité, en mai 2000. Commentant...