FAITS ET MÉFAITS

Il poignarde sa femme avant de la jeter du sixième étage Double crime familial à Bourj Abou Haïdar, hier. Ziad Mosbah Chéhab (46 ans) a assassiné sa fille Nisrine (19 ans) et son épouse Hoda Mohammed Naboulsi (40 ans), « pour des raisons purement familiales », a-t-il indiqué aux enquêteurs qui l’ont arrêté. Armé d’un couteau de cuisine, le criminel, qui habite le sixième étage d’un immeuble situé à la rue Ibn Khaldoun à Bourj Abi Haïdar, s’est jeté sur sa fille et sa femme. Atteinte de coups de couteau à la poitrine et à la nuque, Nisrine est morte sur-le-champ. Hoda, poignardée, s’est mise à se débattre et à crier probablement pour alerter les voisins. Mais personne n’a pu porter secours à l’épouse ensanglantée : Ziad l’a jetée du balcon. Et le corps de Hoda a atterri sur le balcon des voisins, au premier étage. Le conscrit de l’armée tue pour se venger À Amroussiyé (Choueifate), Mahmoud Kassem Seifeddine, qui effectue son service du drapeau, a ouvert le feu d’une arme automatique sur Mohammed Nazha, le tuant sur le coup. C’est la vengeance, attisée par une affaire de femmes, qui a poussé le jeune conscrit à commettre son crime. Mahmoud, qui avait prémédité son crime, avait dérobé l’arme à feu à un camarade de l’armée. Il avait ensuite volé une voiture pour se rendre au domicile de la victime. À la vue de Mohammed Nazha, le jeune conscrit n’a pas hésité une seconde à ouvrir le feu. Après avoir perpétré son crime, Mahmoud, au volant de la voiture volée, a pris la fuite pour se réfugier au Liban-Nord. Il a été arrêté à un barrage de l’armée, sur la route de Tripoli. Chasseur maladroit Armés de leurs fusils, quatre adolescents âgés entre 15 et 21 ans se rendaient à la chasse dans les forêts du Akkar. En chemin, alors qu’ils escaladaient un rocher, un coup de feu est malencontreusement parti de la carabine de Malek Hussein Zein (21 ans), blessant mortellement à la nuque Ahmed Khaled Abdelrahman (17 ans). L’arme a été saisie et Malek Hussein Zein arrêté. Piété mal récompensée Afifé Mikhaël Mina a porté plainte contre trois personnes à bord d’une Mercedes blanche immatriculée 135417 qui lui ont extorqué 1 000 dollars. Ces trois personnes se sont adressées à Afifé, lui promettant qu’elles l’aideront à restaurer l’église de Jib Jennine. Naïve, Afifé, membre de l’association en charge de l’église de la localité, les a crues. L’argent de la restauration a été versé aux trois larrons qui ont pris la fuite. Vol au couvent de Mar Chalita, à Ajaltoun Le père Boulos Antoun Boulos Sfeir, supérieur du couvent Mar Chalita à Ajaltoun, a porté plainte contre inconnu : des malfaiteurs ont réussi à entrer dans une pièce du couvent et à dérober quatre millions et demi de livres libanaises ainsi que des carnets de chèque et d’épargne émis par les banques Audi (agence de Ajaltoun) et Libano-Arabe (Jounieh). Les cambrioleurs ont agi alors que le prêtre, qui a porté plainte, célébrait la messe. Kidnapping ou fugue ? Tony Émile Sassine el-Hage, 48 ans, a informé la police de Nahr que son épouse Claire, 52 ans, a quitté, lundi, le domicile conjugal pour se rendre au travail à l’hôpital Saint-Georges. Elle n’est toujours pas revenue. Trois ressortissants syriens sévissent à Bourj-Hammoud Ali Ahmed Souss, Fady Ali Soueidane et Ismaël Ahmed Zeitouni, des ressortissants syriens qui louent une chambre de bonne au marché aux poissons de Bourj-Hammoud, ont fait deux victimes dans la même journée ; Barsikh Vanes Chébian, 52 ans, et Rabih Jamal. C’est au marché aux poissons que les trois malfaiteurs ont ouvert le feu sur le quinquagénaire qui était au volant de sa voiture, l’obligeant à s’arrêter pour le dépouiller, sous la menace d’un revolver, de son argent et de ses bijoux. Chébian portait sur lui 700 dollars, 72 000 livres libanaises, 1 000 livres syriennes, ainsi que des bijoux d’une valeur de 400 dollars. Les mêmes cambrioleurs ont agressé de la même façon et au même endroit Rabih Jamal, avant de prendre la fuite avec leur butin.