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Actualités - ANALYSE

Changes et Bourses Hausse de l’euro et baisse des Bourses européennes

L’euro s’est apprécié face au dollar hier sur des marchés des changes européens sans grand volume en raison de la fermeture des places américaines pour le Labor Day, alors que les opérateurs attendent les statistiques qui doivent paraître aux États-Unis cette semaine. La monnaie unique n’a donc guère réagi, hier, après la publication d’une batterie d’indicateurs européens fort décourageants. À cet égard, l’annonce par NTC Research que l’indice des directeurs d’achat de la zone euro (PMI) a nettement reculé en août pour le deuxième mois consécutif à 50,8 points contre 51,6 points en juillet est passée inaperçue ainsi que la baisse de l’indice des directeurs d’achat dans l’industrie manufacturière française à 52,2 points contre 53,5 points pendant la même période. Il en est de même de la baisse des ventes de détail dans la zone euro de 0,5 % en juin par rapport à mai et de 0,9 % sur un an selon l’office européen des statistiques Eurostat. Selon les cambistes, l’euro a profité du climat d’incertitude qui règne sur l’économie américaine à la veille de la publication de nouveaux indicateurs aux États-Unis notamment l’ISM du secteur manufacturier aujourd’hui et des services après-demain ainsi que les chiffres du chômage en août vendredi. De son côté, le yen s’est aussi apprécié face au billet vert malgré l’absence de nouvelles fraîches et le recul de la Bourse de Tokyo. Il a été soutenu par le rapatriement de fonds à quelques heures de la fin du premier semestre fiscal au Japon. En effet, le dollar devait se négocier finalement à Londres à 0,9845 pour un euro contre 0,9825 vendredi dernier à New York, à 1,5495 pour un sterling contre 1,5505, à 1,4940 FS contre 1,4995 et à 118,05 yens contre 118,35. En Bourse, les marchés européens des actions ont toutes terminé en baisse hier, face à une série de mauvaises nouvelles au niveau macroéconomique et des sociétés ainsi que sur fond d’inquiétudes à l’idée de nouveaux attentats alors que s’approche la date anniversaire du 11 septembre. La fermeture de Wall Street et du Nasdaq a par ailleurs privé les investisseurs de leur guide habituel, ce qui explique sans doute la faiblesse des volumes d’affaires. De plus, la surévaluation des technologiques et les incertitudes entourant la réussite des importantes augmentations de capital dans les télécoms et les assurances ont également pesé sur la cote. La tendance s’est ressentie aussi des nouvelles faisant état de l’impact négatif des difficultés de l’allemand MobilCom sur France Télécom et des rumeurs d’une offre de Vodafone sur une filiale de Vivendi Universal, la SFR. Cela d’autant qu’on venait d’apprendre que l’américain Morgan Stanley a abaissé la note de l’assureur AXA qui a fait tomber dans le rouge le secteur européen des assurances. À Beyrouth, la livre a continué à être recherchée sous le rapport de la rentabilité, entraînant un surcroît d’offres du dollar à cette fin. Mais après le maintien par la BDL de sa fourchette d’intervention entre 1 501 et 1 514 LL, le billet vert devait être fixé au même taux moyen indicatif de 1 507,50 LL et négocié entre 1 512,10 et 1 512,30 LL sur le marché interbancaire. À la Bourse de Beyrouth, on a relevé hier la hausse de 1 030 actions C de la Byblos Bank de 1 5/32 à 1 8/32 $ et le maintien de 2 000 actions A de Solidere à 4 1/2 $ dans un marché déserté sur le restant de la cote. Élie KAHWAGI
L’euro s’est apprécié face au dollar hier sur des marchés des changes européens sans grand volume en raison de la fermeture des places américaines pour le Labor Day, alors que les opérateurs attendent les statistiques qui doivent paraître aux États-Unis cette semaine. La monnaie unique n’a donc guère réagi, hier, après la publication d’une batterie d’indicateurs...