Rechercher
Rechercher

Actualités

Un des principaux leaders de l’intifada

Peu connu des Palestiniens et quasiment pas des Israéliens avant le 28 septembre 2000, Marwan Barghouthi a été propulsé sur le devant de la scène avec l’intifada, au service de laquelle il n’a eu de cesse de mettre sa détermination et son charisme. Une notoriété qui, même si nouvellement acquise, a amené cet homme trapu au visage rond et à la courte moustache a être considéré comme l’un des successeurs potentiels de M. Arafat, son aîné de 30 ans. Bête noire de l’armée israélienne, M. Barghouthi, 43 ans, a souvent été présenté comme le chef des Brigades des martyrs d’al-Aqsa, un groupe armé proche du Fateh, ce que cette formation a reconnu dans un communiqué diffusé le 1er avril. Le dirigeant palestinien a toutefois nié à plusieurs reprises tout lien avec les Brigades, soulignant cependant leur « efficacité, en dépit de moyens limités ». « Les Brigades constituent le plus important développement qu’ait connu le Fateh sur le plan militaire depuis 25 ans », a-t-il déclaré. Le 4 août 2001, il avait échappé à un tir de missiles israéliens contre un convoi de trois voitures, dans lequel il avait pris place et qui visait, selon l’armée, un activiste de la sécurité présidentielle palestinienne, la Force-17, recherché pour le meurtre de huit Israéliens. Titulaire d’une maîtrise en sciences politiques de l’Université de Bir Zeit, près de Ramallah, M. Barghouthi a passé une bonne partie de son adolescence dans une prison israélienne avant d’être exilé en Tunisie en 1987 lors de la première intifada (1987-1993). Revenu dans les territoires palestiniens après les accords d’Oslo de 1993, dont il est alors un fervent partisan, il est élu au Conseil législatif palestinien (Parlement) lors du premier scrutin qui suit la proclamation de l’autonomie. Dans les territoires palestiniens, il est connu comme un opposant résolu à l’occupation israélienne, capable de mobiliser les foules, notamment dans son bastion de Ramallah. « Nous considérons que toute personne qui ne s’oppose pas à l’occupation (israélienne) appartient au camp des terroristes », avait-il déclaré en novembre 2001, parodiant les condamnations du terrorisme par le président américain George W. Bush, après les attentats du 11 septembre. Se présentant comme un « déçu » des accords d’Oslo, M. Barghouthi avait récemment déclaré que « nous pouvons négocier et continuer en même temps l’intifada ».
Peu connu des Palestiniens et quasiment pas des Israéliens avant le 28 septembre 2000, Marwan Barghouthi a été propulsé sur le devant de la scène avec l’intifada, au service de laquelle il n’a eu de cesse de mettre sa détermination et son charisme. Une notoriété qui, même si nouvellement acquise, a amené cet homme trapu au visage rond et à la courte moustache a être...