Cellulaire - Le gouvernement avalise l’accord négocié par Cardahi avec Cellis et LibanCell Le dossier de la téléphonie mobile pratiquement clos

Sauf coup de théâtre de dernière heure, le dossier de la téléphonie mobile est pratiquement clos. Réuni hier soir sous la présidence du général Émile Lahoud, le Conseil des ministres a en effet avalisé le projet d’accord négocié par le ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, avec les deux sociétés FTML-Cellis et LibanCell en vue de la gestion du réseau GSM pour le compte de l’État. Cette gestion transitoire, qui s’étendra du 1er septembre prochain au 31 janvier 2003, devrait paver la voie à la privatisation du secteur de la téléphonie mobile, sur base d’un appel d’offres international. Le projet-accord avec les deux opérateurs actuels n’a pas encore été totalement mis au point. M. Cardahi a été mandaté par le Conseil des ministres pour poursuivre les négociations avec les sociétés en question afin de parvenir à un accord définitif. Plusieurs points restent en suspens, notamment en ce qui concerne la situation salariale des employés et la question de la continuité de l’emploi. Autre détail que M. Cardahi doit encore trancher : le montant forfaitaire que chacune des deux sociétés devra recevoir afin de gérer le réseau pendant les cinq prochains mois. Cellis réclame 41 millions de dollars (pour la période comprise entre le 1er septembre et le 31 janvier) alors que LibanCell voudrait obtenir 39 millions de dollars. Le Conseil des ministres a mandaté M. Cadahi pour régler cette question, le gouvernement estimant que le montant forfaitaire perçu par chacune des deux sociétés devrait être compris entre 36 et 38 millions de dollars. PAGE 2