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Actualités - CHRONOLOGIE

JÉNINE - Le chef de l’État rend hommage à la position suédoise Lahoud critique le rapport de l’Onu

Le président de la République, le général Émile Lahoud, a appelé l’organisation des Nations unies à « demeurer un exemple de neutralité et d’objectivité, une instance qualifiée pour la défense des droits des peuples, et la gardienne fidèle des principes de justice, de dignité et des droits de l’homme ». Le chef de l’État a estimé que l’incapacité des Nations unies à assumer leur rôle « expose la paix mondiale au danger et incite les peuples menacés dans leur sécurité et leur souveraineté à recourir à des moyens de défense qui pourraient être jugés illicites sur le plan international, mais n’en deviendraient pas moins légitimes au cas où les Nations unies viendraient à perdre leur raison d’être ». Pour le président Lahoud, « la crédibilité des Nations unies a été ébranlée par le fait que le rapport de la commission d’enquête internationale, qui a été empêchée de ce rendre sur les lieux, n’ait pas retenu la qualification de massacre pour les actes commis par les Israéliens au camp de Jénine. » « Ces faits portent atteinte à la crédibilité de l’organisation internationale, ce qui rend nécessaire une initiative de la part des pays favorables à la paix mondiale pour rendre aux Nations unies leur neutralité et leur objectivité », a ajouté le président Lahoud dans un communiqué publié hier en sa qualité de président en exercice du sommet arabe. Le chef de l’État a rendu hommage à l’attitude de la Suède, « qui a estimé que le rapport était biaisé parce qu’Israël a refusé de coopérer et a interdit l’entrée du camp de Jénine à la commission internationale d’enquête ». Le président de la République a conclu en affirmant que « la poursuite de l’agression israélienne contre les Territoires palestiniens, loin de changer quoi que ce soit à la situation actuelle, ne servira qu’à raffermir la détermination de l’intifada dont les bases reposent sur le droit à la légitime défense ». Rappelons que la ministre suédoise des Affaires étrangères, Anna Lindh, avait estimé, le 1er août, que le refus d’Israël de coopérer avec les Nations unies avait empêché l’établissement d’un rapport « exhaustif » sur l’assaut israélien contre le camp de réfugiés de Jénine, en avril dernier. Le rapport de l’Onu n’a pas retenu les accusations de massacre avancées par les Palestiniens, mais accusé Israël d’avoir retardé l’arrivée des secours médicaux, attaqué des ambulances et procédé à des arrestations massives et « arbitraires ». Le rapport fait également état de témoignages selon lesquels l’armée israélienne a fait usage de « boucliers humains ».
Le président de la République, le général Émile Lahoud, a appelé l’organisation des Nations unies à « demeurer un exemple de neutralité et d’objectivité, une instance qualifiée pour la défense des droits des peuples, et la gardienne fidèle des principes de justice, de dignité et des droits de l’homme ». Le chef de l’État a estimé que l’incapacité des Nations...