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Actualités - OPINION

Courrier À l’eau, à l’eau

Quel que soit le « mobile », on ne peut pas laisser le téléphone cellulaire à la merci du Parlement. Si les députés s’en mêlent, nous serons tous dépités. Nous, c’est-à-dire les 800 000 individus heureux de transporter notre moulin à paroles et d’être tout près du Liban, même aux antipodes. On nous a fixé une date butoir. Pour privatiser le téléphone cellulaire. Définition d’une société privée : « Société où l’État n’a pas de participation ». Or Cellis, LibanCell ne fontionnent bien que parce que ce sont des sociétés privées. Et l’État veut les privatiser en les gérant ? Non mais dans quel État j’erre ? D’après moi, ce sera deux sociétés privées... de moyens puisqu’elles sont prises entre deux extrêmes. La date fatidique : le 31... OUT. OUT Cellis et OUT LibanCell et OUT les sociétés étrangères qui avaient fait le pari de mieux nous faire communiquer. La première campagne de Cellis disait : « On va bien s’entendre. » Une des campagnes de LibanCell disait : « It’s good to communicate. » Hélas, le 31 août on risque d’avoir un téléphone aphone, un mobile immobile, un cellulaire sans air, un portable importable, un cellis pas si lisse, Et un Liban sans cell ! Ou sans sel Ou sans selle. J.-C. BOULOS
Quel que soit le « mobile », on ne peut pas laisser le téléphone cellulaire à la merci du Parlement. Si les députés s’en mêlent, nous serons tous dépités. Nous, c’est-à-dire les 800 000 individus heureux de transporter notre moulin à paroles et d’être tout près du Liban, même aux antipodes. On nous a fixé une date butoir. Pour privatiser le téléphone cellulaire....