Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Social - Un projet réalisé par le Comité d’activités sociales de Jamhour Une école près du camp de réfugiés palestiniens de Dbayé reprend vie

Les bâtiments de l’école Saint-Georges, située à proximité du camp de réfugiés palestiniens de Dbayé, ont été rénovés par les soins du Comité d’activités sociales (CAS) du Collège Notre-Dame de Jamhour. La fin des travaux a été célébrée hier par le supérieur du collège, le père Sélim Daccache, en présence de la coordinatrice du CAS, sœur Caroline Rahi, du responsable du projet au sein du CAS, Wassim Salwane, du père Nicolas Nohra, prêtre de la paroisse, ainsi que des volontaires issus autant du collège que du camp (quinze en tout). Les trois bâtiments rénovés appartiennent à l’Ordre des moines maronites. Ils abritent aujourd’hui un centre d’activités paroissiales religieuses pour quelque 160 enfants et jeunes de la région, dirigé par les sœurs de Nazareth. Ils avaient été gravement endommagés durant les événements et ne servaient plus d’école à proprement parler, mais plutôt de centre de suivi scolaire. Maintenant qu’elles sont rénovées, les six salles peuvent accueillir des sessions de formation. Afin de remettre les salles en état, les jeunes de Jamhour et du camp de Dbayé se sont retroussé les manches pour participer à un chantier où, apparemment, a régné la bonne humeur et l’harmonie. Les travaux de rénovation comme la peinture et le badigeonnage n’ont plus de secrets pour eux. Du 8 au 20 juillet, s’aidant au besoin de professionnels, ils ont entrepris des travaux considérables : 800 mètres carrés de peinture intérieure, 300 mètres carrés de peinture extérieure, 280 mètres carrés de peinture à huile, 125 mètres carrés de construction (notamment un mur qui entoure un petit espace vague), ainsi que des travaux de menuiserie et d’électricité. Même le père Daccache s’est attelé à la tâche. Les salles ont également été dotées de tableaux scolaires fraîchement peints. Les volontaires ont été assistés dans leur action par l’entreprise Maken. Le père Daccache précise que « cette action obéit à deux impératifs : d’une part elle répond aux besoins dans certaines régions déshéritées, d’autre part elle nous permet d’aider les autres ». Les 40 ans du CAS Le CAS a été fondé, il y a quarante ans, par un comité regroupant les pères Alex Bassili et Fadel Sidarouss, et MM. Karim Pakradouni (aujourd’hui président du parti Kataëb), Sami Khayat (président de la Société protectrice des animaux au Liban) et Bassam Tourbah (conseiller du Premier ministre). Depuis, chaque année, cette institution dresse une liste de priorités et recrute les quelque 100 ou 150 volontaires parmi les élèves et les anciens, qui se chargent dès lors d’animer des activités chaque semaine. Cette année, durant quinze jours, de 8h à 13h30, des volontaires du CAS ont dirigé une colonie de vacances pour 150 enfants issus des différentes régions libanaises, à qui ils ont inculqué plusieurs aspects de « la civilisation libanaise ». Le CAS s’occupe également d’un centre pour non-voyants à Baabda, d’un orphelinat à Broummana, de suivi scolaire à Nabaa et Achrafieh... Les équipes organisent par ailleurs des activités plus ponctuelles comme « le pull du prisonnier », soit la création de centaines de pulls destinés aux détenus (450 cette année). D’autre part, chaque année, à Noël, une fête est organisée pour plus de 600 enfants. Les actions sociales sont financées par des activités d’autofinancement : la kermesse annuelle, la tombola, la vente de cartes de vœux créées par les élèves eux-mêmes dans le cadre d’un concours à thème lancé chaque année en novembre, la « Semaine de la crêpe » pour les gourmets, la « Semaine de la glace » avec son fameux slogan, « Combattez la chaleur en nous aidant à combattre le malheur », la « Scolarthèque » (bibliothèque de livres scolaires à louer), les recettes de la vente des photos de classe, la journée « Bol de riz », événement symbolique organisé durant le carême.
Les bâtiments de l’école Saint-Georges, située à proximité du camp de réfugiés palestiniens de Dbayé, ont été rénovés par les soins du Comité d’activités sociales (CAS) du Collège Notre-Dame de Jamhour. La fin des travaux a été célébrée hier par le supérieur du collège, le père Sélim Daccache, en présence de la coordinatrice du CAS, sœur Caroline Rahi, du...