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Actualités - CHRONOLOGIE

Au Sérail, l’ambassadeur de France évoque également le sommet de Beyrouth, ainsi que Paris II Lecourtier : Le 1er septembre arrive à grands pas, et cela m’inquiète

Au centre de l’entretien, hier au Sérail, entre le Premier ministre, Rafic Hariri, et l’ambassadeur de France, Philippe Lecourtier, trois sujets se sont taillé la part du lion : le prochain sommet de la francophonie, prévu fin octobre à Beyrouth, la conférence de Paris II, et, bien évidemment, l’épineux problème de la téléphonie mobile. Qui a été qualifié par le diplomate français, au sortir de son entretien, de « sujet très délicat ». Un sujet « qui préoccupe, parce que, comme vous le savez, les avis divergent. Et nous devons aboutir très vite à un compromis. Le 1er septembre (date butoir à laquelle Cellis et LibanCell cesseront d’exploiter le réseau GSM) arrive à grands pas, et cela m’inquiète », a avoué Philippe Lecourtier. Et soulignant que le dossier du cellulaire est un dossier « libano-libanais », il a néanmoins souhaité qu’une solution soit trouvée au plus vite. Même si, « actuellement, le problème est difficile ». Et en réponse à un journaliste qui lui rappelait que la France est impliquée, via Cellis, dans cet imbroglio, il a confirmé que celle-ci est une société « d’État », dont la majorité des capitaux est française, « même s’il y a des intérêts libanais. C’est donc un problème commun ». En ce qui concerne le sommet des chefs d’État et de gouvernement des pays frnacophones, qui se tiendra les 19 et 20 octobre prochain à Beyrouth, Philippe Lecourtier a confirmé la présence, dans la capitale libanaise, d’un « grand nombre » de dirigeants francophones. « Au moins 50 % des chefs d’État ou de gouvernement », a-t-il précisé. Indiquant qu’une délégation française arrivera demain à Beyrouth pour commencer à s’attaquer à tout le côté logistique de ces assises. Il a notamment évoqué la sécurité, l’organisation des convois ainsi que la garde républicaine. « J’ai le sentiment que tout va très bien se passer », a dit Philippe Lecourtier, précisant que certains sujets, comme l’aspect « financier », avaient besoin d’être encore débattus. « Et cela, c’est naturel. De plus, c’est la première fois qu’un sommet francophone se tient en terre arabe, et il sera lourd de sens. Je suis sûr que le Liban profitera de ce sommet – du moins en ce qui concerne sa réputation et sa stature internationale. Puisque nous allons évoquer, entre autres, des problèmes liés à la situation régionale. Le président Hariri m’a eu l’air confiant, je suis sûr qu’il nous aidera pour la réussite de ce sommet. Il faut également que je rencontre le président de la République, qui est l’hôte principal » de cette conférence, a ajouté l’ambassadeur français. Enfin, au sujet de la tenue de la réunion des amis-donateurs du Liban (Paris II), Philippe Lecourtier a affirmé que c’était, en soi, « un but très important pour le Liban », notamment sur le plan international, puisque y participeront la France, les États-Unis, les pays arabes, le Japon, etc. « Actuellement, les gouvernements libanais et français sont en train d’entreprendre les contacts nécessaires. Nous pouvons être optimistes, même si nous n’avons encore fixé aucune date, et que tout cela est encore sous silence », a conclu le diplomate français.
Au centre de l’entretien, hier au Sérail, entre le Premier ministre, Rafic Hariri, et l’ambassadeur de France, Philippe Lecourtier, trois sujets se sont taillé la part du lion : le prochain sommet de la francophonie, prévu fin octobre à Beyrouth, la conférence de Paris II, et, bien évidemment, l’épineux problème de la téléphonie mobile. Qui a été qualifié par le...