Rechercher
Rechercher

Actualités

Opposition Le CPL répond à Hariri

Le Courant patriotique libre (CPL-aouniste) a critiqué hier les propos tenus vendredi par le Premier ministre, Rafic Hariri, concernant le retour au Liban de l’ancien Premier ministre en exil à Paris, le général Michel Aoun. Le CPL a estimé qu’une fois de plus, M. Hariri a fait preuve « de légèreté et d’ignorance des faits » en abordant l’affaire du retour du général Aoun. « Il sait que le dossier du général Aoun est ouvert depuis 12 ans et qu’il faut le clore par le biais d’un non-lieu. Il sait aussi que trois juges d’instruction chargés du dossier se sont succédé et que les trois n’ont pu prendre aucune mesure, dans le sens où ce dossier fictif et créé de toutes pièces ne contient toujours qu’un seul document : la décision de déférer le dossier devant les tribunaux », a indiqué le courant aouniste. « Le Premier ministre est obligé, du fait de sa responsabilité gouvernementale et morale, d’annoncer à l’opinion publique où en est l’enquête sur la question des fonds monétaires dont il a chargé en janvier 2001 l’avocat Mohammed Matar. Nul n’a oublié “la source juidiciaire-sécuritaire” anonyme qui s’était opposée à l’époque au retour du général Aoun, le menaçant de poursuites, d’arrestation et d’ouverture de dossiers fabriqués de toutes pièces », a poursuivi le CPL, rappelant que Michel Aoun avait porté plainte devant le parquet à la suite de cette histoire et que, jusqu’à présent, aucune enquête n’a été menée. Le CPL a en outre demandé au Premier ministre comment il appelle le général à rentrer au Liban alors que le gouvernement libanais avait pris la décision, par décret du Conseil des ministres n° 1 - 34 en date du 14/11/1990, de saisir ses avoirs ainsi que ceux des généraux Edgard Maalouf et Issam Abou Jamra, présents dans des banques locales ou à l’étranger. Selon le courant aouniste, cette affaire est aussi de la responsabilité de M. Hariri, puisqu’il existe une continuité gouvernementale. Et le CPL de conclure qu’ « il est impossible de faire confiance, du point de vue sécuritaire, à un pouvoir qui n’est même pas capable de veiller sur les biens des gens », en critiquant la « désinvolture » avec laquelle le président Hariri a commenté l’assassinat des trois militaires à Saïda. M. Hariri avait affirmé que « le retour du général n’engageait que lui » et « qu’il pouvait revenir à tout instant ».
Le Courant patriotique libre (CPL-aouniste) a critiqué hier les propos tenus vendredi par le Premier ministre, Rafic Hariri, concernant le retour au Liban de l’ancien Premier ministre en exil à Paris, le général Michel Aoun. Le CPL a estimé qu’une fois de plus, M. Hariri a fait preuve « de légèreté et d’ignorance des faits » en abordant l’affaire du retour du...