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Actualités - CHRONOLOGIE

Les milieux gouvernementaux minimisent la portée de l’incident

Le récent incident de Saïda, qui a coûté jeudi la vie à trois militaires des services de renseignements de l’armée, continue de susciter des remous dans les cercles politiques. Tout en manifestant leur réprobation, les milieux gouvernementaux ont été unanimes à minimiser la portée de l’incident et à appeler à un règlement politique du dossier. Dans une interview accordée à la radio Sawtt el-Arab, le ministre de l’Information, Ghazi Aridi, a insisté sur l’aspect purement criminel de l’incident, assurant toutefois qu’« aucun pays au monde n’est à l’abri de problèmes sécuritaires de ce genre ». M. Aridi a mis en relief « l’unanimité libano-palestinienne à condamner cet incident » et « la détermination commune à resserrer les rangs pour s’opposer à toutes les parties qui tentent d’adresser des messages donnés au Liban ». « Le sujet des camps palestiniens au Liban est extrêmement compliqué et nous refusons l’existence d’îlots sécuritaires au Liban. La solution radicale de ce problème consiste à assurer le retour des réfugiés palestiniens à leur foyer et non de faire assumer au Liban un fardeau supplémentaire du fait de l’occupation israélienne », a-t-il ajouté. De son côté, le ministre du Tourisme, Karam Karam, a déclaré qu’il s’agit d’un « incident isolé totalement étranger à la situation sécuritaire au Liban ». « De tels incidents sont inévitables et se produisent partout dans le monde. En dépit de cet incident, la situation sécuritaire est de loin meilleure que celle qui prévaut dans d’autres pays (...). La présence de camps de réfugiés palestiniens au Liban est le résultat de l’agression israélienne. En attendant leur retour en Palestine occupée, les réfugiés se doivent de respecter les lois en vigueur, car ils n’ignorent certainement pas les sacrifices consentis par le Liban au service de leur cause », a ajouté M. Karam. Le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Mohammed Abdel Hamid Beydoun, a estimé qu’il s’agit d’un « incident limité, sans aucune portée politique ». « Nous devons placer cet incident dans son contexte réel. Il n’existe aucune confrontation entre l’armée libanaise et les camps palestiniens qui, à leur tour, ne doivent pas se transformer en autant de refuges à l’intention des repris de justice. L’armée libanaise accomplissait un devoir national et il est nécessaire que les coupables soient châtiés », a-t-il déclaré au cours d’un point de presse tenu à son bureau de Tyr. Le Hezbollah, pour sa part, a condamné le « douloureux incident qui menace la stabilité sécuritaire, la paix civile et la priorité qui doit être consacrée à la lutte contre l’ennemi sioniste ». Le Hezbollah a appelé à « une étroite collaboration entre les parties concernées pour mettre fin aux séquelles de cet incident et arrêter les coupables ».
Le récent incident de Saïda, qui a coûté jeudi la vie à trois militaires des services de renseignements de l’armée, continue de susciter des remous dans les cercles politiques. Tout en manifestant leur réprobation, les milieux gouvernementaux ont été unanimes à minimiser la portée de l’incident et à appeler à un règlement politique du dossier. Dans une interview...