FÊTE DE LA MUSIQUE - 21e édition, vendredi 21 juin Rap, jazz, classique, rock... Toutes les musiques au centre-ville (photo)

Le mot d’ordre est lancé : levendredi 21 juin, c’est la Fête de la musique. Et vous, amoureux de la note cuisinée à toutes les sauces, faites de la musique. Car cette 21e édition est placée sous le signe de l’universalité. L’annonce a été faite hier par M. Philippe Lecourtier, ambassadeur de France au Liban, au cours d’une conférence de presse au Café del Centro, place de l’Étoile. En présence du ministre de la Culture, M. Ghassan Salamé ; du vice-président de Solidere, M. Maher Beydoun ; du conseiller culturel près l’ambassade de France, M. Alain Fouquet ; de l’attachée culturelle à la MCF, Mme Irène Bourse ; du responsable de projets à la direction culture et patrimoine de l’AIF, M. Jacques Deck, ainsi que divers représentants des partenaires associés à cette manifestation. À savoir : les ambassades du Canada, de Suisse, de Roumanie, de Pologne, l’École de musique Ghassan Yammine, l’École supérieure des affaires (Esa), Mozart Chahine, Festival al-Bustan et Radio One. La Fête de la musique se déroulera, pour la deuxième année consécutive, dans le centre-ville, sur un parcours riche de 8 espaces, offrant chacun un genre musical différent : rap, rock, pop, classique, musiques du monde, jazz et blues, musique orientale… M. Lecourtier l’ a bien relevé dans son mot : il s’agit là d’une belle expression de l’universalité de cette fête. D’abord par les différents styles musicaux présents. Ensuite parce que l’édition libanaise est le fruit de la collaboration artistique de douze partenaires représentant six nationalités. Et, finalement, par son caractère mondial, puisqu’elle est aujourd’hui célébrée par 110 pays. L’ambassadeur de France a également souligné que, comme l’an dernier, c’est la notion de parcours qui a été privilégiée « pour permettre la promenade et le choix d’itinéraires variés ou thématiques, selon le goût musical de chacun ». Le parcours s’élargit cette année. « Les uns mettent à disposition de nouveaux espaces, comme l’Esa qui ouvre ses jardins pour un déjeuner musical (Fouad Noha, à 13h30, La Langue du monde à 14h30 et la chorale des Makassed à 15h15) et le Festival al-Bustan qui transporte la fête à Beit Méry (avec, à partir de 19h : la fanfare al-Mtein, Abir el-Nagham, l’ensemble de percussions du Liban, Maguy Abillamaa, un ensemble de guitares dirigé par Jean Beujekian, Nona Manoian et Greek Dancers) », a indiqué M. Lecourtier. « Les autres prêtent leurs talents, comme Mozart Chahine ou les élèves et professeurs de l’École Ghassan Yammine ou le guitariste virtuose venu de Pologne qui enrichiront le programme par une sorte d’offrande musicale ». Sans oublier la fête à Deir el-Kamar du 22 juin et la tournée préalable des Ateliers francophones programmée par le ministère de la Culture dans les régions. M. Lecourtier a enfin invité les fêtards à ne pas rater les « surprises musicales ». Il a ainsi évoqué : « La découverte des répertoires et des sons nouveaux apportés par les instrumentistes des Ateliers de musiques francophones venus de Bulgarie, du Mali, du Sénégal, du Vietnam et de Bretagne (20h30, Thermes romains). Les orgues de barbarie arrivant de Suisse, instruments témoins de la musique de rue (autour de la rue Maarad, à partir de 18h30). Ou encore du plaisir que nous apporteront de jeunes solistes canadiens à l’aube d’une grande carrière internationale (duo violoncelle-piano en l’église Saint-Louis des capucins, 19h). Vous serez surpris aussi par l’alchimie étonnante du “Rap-guingette”, genre nouveau associant rythme rap et mélodie d’accordéon qu’invente Java, le groupe français programmé par la Mission culturelle française (place de l’Étoile, 22h30) ». Mme Irène Bourse a souligné pour sa part que l’action musicale de la Mission culturelle française consiste, entre autres, à aider les artistes locaux à se produire. Cette année, le jeune artiste lancé par la MCL est Fouad Noha. Sa première apparition sur scène aura lieu lors de cette fête, aux Thermes romains, à 23h. Son style ? Disons que c’est du Cabrel rencontrant Ziad Rahbani. Sans oublier, bien sûr, les divers groupes et formations libanaises qui ne sont pas inconnus du public. Les Scrambled Eggs, Soap Kills, Kitaa B et Eskisse (place de l’Étoile, à partir de 20h), le Oriental Colours Trio (22h, Thermes romains), In Jazz, Real Deal Blues Band, Monday Blues Band et Rony Barrak (secteur Foch Allenby, à partir de 20h). Des duos et des solos de musique classique à l’église des Capucins. De la musique orientale à la cathédrale St-Georges des maronites à partir de 18h30. Et une bonne dose de pop et rock à la place des Martyrs avec José Fernandez, Luminita Bsat, The Arcane Band, The Kordz, Shadi and the Band, Cynthia, R&B Beirut, Saïd Mrad et Dr Rodge House.