Partielle du Metn Le PNL : Le pouvoir doit tirer les leçons des résultats

Le Parti national libéral a appelé hier le pouvoir « à tirer les leçons des résultats de la partielle du Metn, en mettant un terme aux violations de la loi, en colmatant les brèches qui existent au sein du système judiciaire et en adoptant le principe d’impartialité et de neutralité dans la gestion des élections ». Réuni hier sous la présidence de M. Robert Khoury, le PNL a réclamé « l’établissement d’une loi électorale qui puisse assurer les conditions nécessaires à l’entente nationale et à la coexistence, lesquelles reposent sur le principe de participation, qui dépend à son tour de la représentation vraie et équitable dans un climat de démocratie, de liberté et d’égalité ». Il a par ailleurs appelé « à un dialogue franc et sérieux loin de la classification des citoyens en groupes, des tentatives de récupération et des ouvertures épisodiques », allusion aux propos tenus récemment par le chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, sur la présence de courants « extrémistes » au sein de l’opposition. « Le dialogue que nous voulons doit avoir lieu en fonction des constantes nationales, lesquelles ne peuvent être sujettes à interprétation ou à explication. Toute tentative qui fait fi de ces constantes s’inscrit dans le cadre des manœuvres qui ne peuvent mener qu’à des résultats négatifs et décevants », a souligné le PNL. Applaudissant à la décision d’interdire à la circulation tous les véhicules fonctionnant au mazout, le parti a mis en exergue la nécessité d’accorder toutefois des indemnités aux chauffeurs de taxis – voitures et minibus – circulant au mazout. Il a également souligné la nécessité de mettre en place un programme complet pour la protection de l’environnement et la lutte contre toutes les sources de pollution, critiquant les coupures de courant électrique alors que le Liban est en passe d’entrer dans la saison estivale. Le PNL a enfin condamné l’agression contre l’ancien archevêque melkite de Beyrouth, Mgr Grégoire Haddad, survenue vendredi dernier devant le siège de la chaîne de télévision Télé-Lumière. « La liberté d’opinion est un principe indivisible et ne peut être garantie à une partie ou à un groupe à l’exclusion de l’autre. L’acceptation de l’autre est un droit absolu et le respect de l’autre est un principe sacré, particulièrement dans les sociétés pluralistes », a-t-il indiqué. Et de mettre en garde contre « la volonté de certaines parties, dont le registre est peu recommandable dans ce domaine, de tenter de tirer profit de cet incident malheureux pour lancer des accusations à tort et à travers (...) ».